A l’occasion de l’examen du budget de la Défense, la ministre des Armées a annoncé l’extension de la prime d’installation aux militaires originaires de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française, de Wallis-et-Futuna et de Mayotte, affectés dans l’Hexagone, a-t-on appris dans un communiqué des parlementaires calédoniens.
Aujourd’hui, ces militaires sont exclus du bénéfice de cette prime qui est pourtant accordée aux autres militaires ultramarins lors de leur première affectation dans l’Hexagone. « Depuis le début de la législature, avec notre collègue de Polynésie française Nicole Sanquer, nous n’avons cessé d’interpeller le Gouvernement sur la nécessité de mettre fin à ce que nous considérons comme une inégalité de traitement, injustifiée et fondée sur le seul critère géographique », ont indiqué les députés Philippe Gomes et Philippe Dunoyer, ainsi que le sénateur Gérard Poadja dans un communiqué.
« A nouveau interrogée sur ce sujet à l’Assemblée nationale, la ministre des Armées a enfin confirmé la mise en œuvre d’une révision du dispositif indemnitaire relatif à l’installation des militaires ultramarins dans l’Hexagone. Un projet de décret sera ainsi proposé dès le mois de janvier 2022 afin que cette prime d’installation puisse s’appliquer à l’ensemble des militaires originaires des outre-mer » ont poursuivi les parlementaires calédoniens qui « saluent cette avancée pour tous ceux qui s’engagent avec dévouement au service de leur pays ».
L’extension de cette prime d’installation aux militaires originaires du Pacifique et de Mayotte faisait notamment l’objet d’une proposition de loi de la députée de Polynésie Nicole Sanquer, avec les députés calédoniens. Une proposition de loi qui devait être débattue à l’occasion de la niche parlementaire du groupe UDI, le 26 novembre prochain. Cette proposition de loi comporte également le gel de l’extinction de l’ITR, avec une solution de remplacement, et une réforme du dispositif des CIMM.