L'annonce a été faite par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, lors de sa visite de deux jours sur l'île. Un décret en ce sens a été publié au Journal officiel le samedi 8 mars 2025, après avoir été signé la veille par le Premier ministre François Bayrou.
Cette mesure, qui n’avait encore jamais été appliquée à La Réunion, avait été mise en œuvre pour la première fois à Mayotte trois mois plus tôt, à la suite du cyclone Chido. Elle vise à faciliter et accélérer la gestion de crise en permettant aux autorités de réagir rapidement face aux conséquences du cyclone. Les dispositions du décret incluent notamment la mise en place de mesures d'urgence pour assurer le rétablissement des institutions, l'ordre public, la sécurité des populations et l'approvisionnement en biens essentiels. La suspension des délais administratifs fait également partie des mesures permettant d’accélérer les procédures juridiques et administratives.
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Le cyclone Garance a provoqué des dégâts considérables sur l’ensemble du territoire réunionnais. Des maisons ont été emportées par les eaux, des toits ont été arrachés, des inondations importantes ont été constatées et de nombreux véhicules ont été détruits. Face à cette situation critique, en plus de l’état de calamité naturelle exceptionnelle, l’état de catastrophe naturelle a également été déclaré sur toute l’île.
Dans ce contexte, Manuel Valls a annoncé une aide exceptionnelle de 200 millions d’euros pour accompagner la reconstruction et soutenir les sinistrés. L’état de calamité naturelle exceptionnelle est décrété pour une durée d’un mois, avec la possibilité de renouvellement par période de deux mois si nécessaire.
Damien CHAILLOT