Le monde économique de Majunga plaide pour l'organisation d'un prochain Invest in Mayotte dans la cité des fleurs. Détails avec notre partenaire France-Mayotte Matin.

Un certain nombre de chefs d'entreprises malgaches regroupé au sein de l'association Carrefour des entrepreneurs de l'océan indien ainsi que le groupement Phorm qui a pour but de défendre les intérêts touristiques des hôteliers de Madagascar militent pour que la prochaine session de Invest in Mayotte puisse se tenir à Majunga. En effet, la proximité culturelle et économique entre la région de Majunga et Mayotte plaide pour tenter de convaincre des investisseurs malgaches d'investir à Mayotte et de participer ainsi au développement de projets de coopération régionale entre les territoires. Une délégation de Mayotte était récemment présente à Madagascar.

Des contacts ont été noués entre les décideurs malgaches de la région Boeny et les élus du Conseil départemental à cette fin. Pour l'instant, rien n'est encore acté, il n'en reste pas moins que pour l'année 2023, l’Adim en charge de l'organisation des sessions de Invest in Mayotte a choisi de privilégier le Forum économique de l'océan indien qu'elle organisera à la fin du mois de novembre sur le département de Mayotte. 

Par ailleurs, les finances du Conseil départemental favorisent la sobriété économique, quelles seront donc les décisions prises par les élus du CD976 en la matière ? Le prochain budget permettra d'en savoir plus. En tout état de cause, si les projets de coopération régionale prévus dans le cadre du Fonds européen de coopération voient le jour notamment grâce à la ligne maritime Majunga-Longoni qui est en projet mais aussi l'ensemble des projets qui tournent autour de l'agriculture et de l'élevage, l'organisation d'une telle manifestation à Madagascar prendra tout son sens pour accompagner les investisseurs malgaches à développer des projets entre les 2 pays. Car ne l'oublions pas pour les investisseurs malgaches, investir à Mayotte, c'est entrer de pied ferme dans l'Union européenne. 

Par Anne-Constance Onghéna pour France-Mayotte Matin