La Collectivité de Saint-Martin a présenté, lors de la restitution de la Conférence des Parties (COP) locale, un plan d’action ambitieux visant à lutter contre le changement climatique à l’horizon 2030. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts internationaux et souligne la volonté du territoire de répondre aux enjeux environnementaux avec des solutions adaptées à ses spécificités.
 

La conférence, organisée le 10 janvier 2025 au Grand Case Beach Club, a rassemblé des acteurs clés du territoire, dont le Premier vice-président Alain Richardson, la vice-présidente Dominique Démocrite Louisy, et Fabien Sese, secrétaire général de la Préfecture. Des représentants des institutions locales et de la société civile étaient également présents pour discuter des priorités climatiques.
Les travaux, pilotés par le Département Transition écologique de la Collectivité, ont impliqué près de 200 participants dans quatre ateliers thématiques. Ces groupes ont travaillé sur trois phases : établir un diagnostic territorial, identifier les leviers d’action et proposer des solutions concrètes.

Les échanges ont permis de faire émerger trois enjeux majeurs : La maîtrise du foncier, afin de mieux organiser le territoire face aux défis climatiques ; La sensibilisation du grand public, pour encourager des comportements écoresponsables : La coopération avec Sint Maarten, essentielle sur une île partagée.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre, conséquence directe des activités humaines, s’est imposée comme une priorité transversale. La feuille de route vise à inscrire Saint-Martin dans une trajectoire de sobriété énergétique et de limitation des émissions.

47 actions pour 2030

Le résultat des travaux se traduit par 25 leviers identifiés et 47 actions concrètes à déployer d’ici 2030. Parmi ces initiatives figure la création d’un comité de suivi et d’animation pour garantir la mise en œuvre et le suivi des projets. Une gouvernance dédiée sera instaurée sous l’impulsion du conseil territorial, accompagnée d’une recherche de financements publics et d’une hiérarchisation des priorités.
Dans le rapport du GIEC, « Les petites îles tropicales sont en première ligne des effets du changement climatique ». La Collectivité de Saint-Martin et ses élus affirment avoir parfaitement pris la mesure de l’urgence à traiter ces sujets au plus vite.  

Damien CHAILLOT