Outre-mer: la santé périnatale "plus défavorable que dans l'hexagone" dans certains territoires

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Outre-mer: la santé périnatale "plus défavorable que dans l'hexagone" dans certains territoires

Les indicateurs concernant la santé périnatale pour la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion sont globalement "plus défavorables que dans l'hexagone", selon une étude de Santé publique France menée en partenariat avec les Agences régionales de santé (ARS) et publiée lundi.

Les résultats de l'Enquête nationale périnatale 2021 dans ces trois départements et régions ultra-marins (ENP-DROM 2021), "montrent dans l'ensemble des indicateurs de santé et facteurs de risque moins favorables que dans l'hexagone, dans un contexte de plus forte précarité. En effet, la part des ménages déclarant un revenu mensuel inférieur à 1.000 euros net était comprise entre 25,1% et 33,4%, contre 7,5% dans l'Hexagone", selon un communiqué.

Premier point "préoccupant": la proportion de femmes présentant une obésité avant la grossesse était plus importante (entre 22,1% à la Réunion et 24,9% en Martinique, contre 14,4% en France hexagonale) car elle "augmente le risque de maladies chroniques pour la femme ainsi que les complications obstétricales et néonatales", souligne le rapport.

Les données montrent par ailleurs une fécondité moins maitrisée dans les territoires étudiés avec notamment une proportion de grossesses arrivées trop tôt ou non désirées de 23,7% à La Réunion, 28,6% en Guadeloupe et de 32,8% en Martinique, contre 16,6% en France hexagonale, souligne l'étude.

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Certains indicateurs relatifs aux enfants étaient aussi plus défavorables dans ces territoires, comme la part des enfants présentant un petit poids à la naissance (inférieur à 2.500 g) qui était globalement plus élevée dans ces DROM (entre 10,5% à la Martinique et 12,4% à la Réunion, contre 7,1% en France hexagonale).

Les bébés dorment également trop souvent dans le lit de leurs parents (32,7% à la Réunion, 31,7% à la Martinique et 28,4% en Guadeloupe, contre 12,4% dans l'hexagone). "Ces chiffres témoignent de l'importance de diffuser plus largement les messages de prévention vis-à-vis des morts inattendues du nourrisson", selon l'étude.

Avec AFP