Médias : Le nouveau challenge de la journaliste guadeloupéenne Laura Latchan sur les antennes de LCI cet été

Médias : Le nouveau challenge de la journaliste guadeloupéenne Laura Latchan sur les antennes de LCI cet été

Après BFM l'été dernier, la journaliste guadeloupéenne Laura Latchan - qui présente habituellement les journaux des matinales sur RCI Guadeloupe- est présente sur les antennes de LCI depuis trois semaines. Elle co-anime la tranche d'information du 22h-minuit avec Darius Rochebin et fait également les journees d'infos.A l'occasion de sa dernière semaine sur les plateaux de LCI, Outremers 360 est allé à sa rencontre.

Outremers 360:  Cette année vous êtes de nouveau à l’antenne sur une chaîne nationale, pourquoi ?

Car je crois que dans notre métier de journaliste, il est indispensable de sortir de sa zone de confort, de se renouveler, de se former, de voir ce qu’il se passe ailleurs, de voir comment l’actualité est traitée dans d’autres médias, de rencontrer de nouvelles équipes, de nouveaux professionnels qui ont chacun un parcours différent et inspirant…

Une nouvelle opportunité s’est présentée avec LCI cet été, je n’ai pas hésité ! D’autant que ce sont vraiment des sujets nouveaux pour moi... J’ai le privilège d’être au cœur d’une grande maison qui a fait de la guerre en Ukraine son cheval de bataille, (sans jeux de mots #joke). En l’occurrence, ça marche puisque selon les audiences de la chaîne, le public est bien au rendez-vous pour ne rien manquer du conflit, de son évolution, des dernières actualités, des débats avec les invités, des sommités du milieu toujours plus intéressants les uns que les autres…C’est vraiment une expérience unique et enrichissante.

Aussi, je n’avais pas vraiment l’habitude de parler de géopolitique, de sujets internationaux de manière aussi régulière donc c’était aussi l’occasion d’être plongée dans une rédaction qui est spécialisée sur le sujet. Et puis je découvre des médias que je ne connaissais pas, « The Kiyv Independent, (média ukrainien), Kyiv Post, Novaïa Gazeta, Spiegel, T-Online médias allemands, CNN, Washington Post, Wall Street Journal et d’autres sources comme l’ISW, l’Institut pour l’étude de la guerre…qui nous aident à suivre le conflit.

Outremers 360 : Qu’est-ce qui vous motive sur l’antenne, le passage en TV ?

Je crois que j’aime avant tout la puissance générée par le direct et le contact avec les téléspectateurs ou les auditeurs…Cette année, le fait d’être sur un plateau télé est une vraie chance pour moi de me perfectionner... L’exercice est totalement différent de la radio ! Au quotidien, à la matinale, je suis habituée à lire mes fiches…Sur un plateau télé, c’est différent, il n’y a pas toujours de prompteur…donc il faut réussir à capter la caméra et l’attention du public sans trop faire une lecture religieuse et monotone…Il faut raconter l’histoire de manière à rendre le sujet intéressant, à l’illustrer et surtout le rendre pédagogique ! (Comme en radio d’ailleurs mais avec l’image en moins)

L’autre défi était d’être en plateau et de devoir parler d’un sujet pendant plus de 2 minutes…Comme je le disais précédemment, les thèmes étaient pointus, l’enjeu était donc de parler d’armements, de tensions géopolitiques, de frappes russes ou ukrainiennes sans perdre le rythme !

Outremers 360 : Quels sont les conseils que vous souhaitez donner à des jeunes ultramarins et des jeunes de votre territoire qui vous regardent ?

C’est important de se perfectionner, de chercher à apprendre, à s’améliorer et cela peu importe le domaine. Je crois que ça permet de remettre les choses en perspective, de se projeter, de savoir ce qu’il manque pour atteindre ses objectifs… C’est important de se challenger, de se confronter à plus grand, de voir comment les choses se font ailleurs pour notre propre évolution personnelle ou professionnelle…Mais le tout, c’est de pouvoir apprécier les choses avec humilité car nous n’avons jamais fini d’apprendre…Et puis parfois il ne faut pas avoir peur de croire en ses rêves pour se lancer sur un nouveau projet ou un autre défi !