Face à une augmentation des contaminations, hospitalisation, admissions en réanimation, demandes de vaccination, le CHUM frôle avec la limite de fonctionnement. Une situation préoccupante pour les professionnels de la Santé. Les services de réanimations qui nécessitent des personnels formés, sont proches de la saturation et demandent du renfort de personnel.
Situation inquiétante en Martinique, qui est aujourd'hui dans ce qui s'apparente à une troisième vague de contamination, fortement alourdie par les nouveaux variants affectant un spectre de patients plus large, plus jeune et pas forcément concerné par les comorbidités.
Les services de réanimations sont particulièrement touchés et nécessitent constamment un élargissement du nombre de lits afin de garantir les soins. Dans ce contexte, le CHUM, par la voix de son directeur Benjamin Garel, exprime son besoin de renfort.
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Le Centre hospitalier fait déjà appel à des agences d'intérim en Hexagone, cherchant par tous les moyens à renforcer ses effectifs dans une situation d'urgence, alors que le pic de cette nouvelle vague de contamination n'est pour l'instant pas atteint. Invité du journal de Martinique la 1ère, le directeur du CHUM a réitéré son appel aux renforts : « Ouvrir des lits de réanimation met une infirmière H24 pour deux patients en réanimation, ça veut dire qu'à chaque fois qu'on ouvre deux lits de réanimation, il faut 6 infirmières. Donc on a besoin de gens formés en réanimation, qui sont très spécifiques. Actuellement, on essaye d'en trouver au maximum, on fait appel à des agences d'intérim basées en Métropole, mais toute personne qui sur l'île souhaiterait nous rejoindre, on sera ravi de l’accueillir ».
Damien CHAILLOT
