Les séances de radiothérapie arrêtées en raison de la panne et de la maintenance des appareils de radiothérapie au CHU de Martinique

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Les séances de radiothérapie arrêtées en raison de la panne et de la maintenance des appareils de radiothérapie au CHU de Martinique

L’indisponibilité des trois machines de radiothérapie du site de Clarac, utilisées pour le traitement des maladies cancéreuses, a entraîné l’arrêt des séances de radiothérapie. Les patients concernés sont accompagnés au cas par cas. Détails avec notre partenaire RCI Martinique.

 

L’Agence régionale de santé de Martinique, informe, ce vendredi (2 février), d’une « situation exceptionnelle » au CHUM qui a conduit à l’arrêt des séances de radiothérapie à compter du 31 janvier.

Pannes et opérations de maintenance

La cause : l’indisponibilité des trois machines de radiothérapie du site de Clarac, utilisées pour le traitement des maladies cancéreuses, à la suite de deux pannes et à des opérations programmées de maintenance.

L’ARS indique « qu’afin de garantir la continuité de prise en charge des maladies cancéreuses sur le territoire, des actions ont été immédiatement entreprises par le CHU de Martinique et la plateforme régionale d’oncologie de Martinique (GIP PROM) pour organiser au plus vite la réparation des pièces défectueuses ».

Remise en fonctionnement progressive

Par ailleurs, une réunion exceptionnelle de concertation pluridisciplinaire (RCP) a eu lieu, ce vendredi 2 février, afin d’envisager toutes les pistes concernant l’accompagnement des patients en cours de traitement.

La remise en fonctionnement progressive d’une, puis de deux machines, la semaine prochaine, devrait permettre de sécuriser les traitements des patients concernés. «Il faut que les patients continuent leur traitement et qu'on trouve des solutions pour que ces machines soient réparées. C'est déjà le cas car une machine, en opérations programmées de maintenance, reprendra dès le lundi 5. Une pièce est en cours d'acheminement sur une seconde machine et les patients dès jeudi matin, pourront utiliser cette machine. En matière de radiothérapie, il faudra attendre encore plus longtemps. Nous avons fait une évaluation de chaque patient par des médecins radiothérapeutes, du service de radiothérapie du CHUM de la Martinique. Cela permet de voir comment réadapter chaque traitement. L'objectif est simple : zéro perte de chances, il ne faut pas qu'il y ait d'inquiétudes. La situation est sous contrôle médicale par les équipes du CHUM de la Martinique. Nous sommes en renfort avec l'ARS, le CHU, le GIP ROM pour continuer à garantir les parcours des patients. Il y a des hypothèses si jamais, nou n'avons pas écoulé cette file active de patients dans les délais et que nous pensons qu'il y a un risque d'aggravation de leur santé, nous n'hésiterons pas à retenir des recours vers la Guadeloupe ou l'Hexagone», a précisé Guy-Albert Rufin-Duhamel, directeur du GIP PROM.

Point d’étape lundi

Un point d’étape avec l’Institut National du Cancer (INCa) est programmé lundi 5 février «pour garantir que les meilleures dispositions thérapeutiques soient envisagées pour chacun des patients martiniquais impactés par ces pannes».

Par RCI Martinique