La Convention citoyenne sur les temps de l'enfant se tient au CESE à Paris depuis juin 2025 et se conclura en novembre. Elle réunit 140 citoyens tirés au sort représentatifs de la diversité des Français. Elle se tient ce week-end à Paris.
L’objet est de proposer des évolutions pour mieux structurer les temps des enfants afin que ceux-ci soient plus favorables à leurs apprentissages, à leur développement et à leur santé. La réflexion ne se limite pas aux rythmes scolaires. Elle englobe aussi les temps périscolaires et extrascolaires, ainsi que l'impact croissant des outils numériques et technologiques sur la vie quotidienne des jeunes. Les préconisations formulées seront remises au président de la République.
Parmi les citoyens, Matthieu Helias, jeune réunionnais, participe aux travaux. Il s’est engagé à participer aux 7 week-end de la convention. Une belle expérience avec de nombreuses rencontres à la clef. Il a rencontré le CESER de La Réunion pour un échange avec la commission chargée de l’éducation et le programme de réinsertion éducative de la ville de Saint-Denis.
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La Guyane est aussi présente avec une citoyenne tirée au sort, Alexandra B.
Les préoccupations des Outre-mer sont ainsi prises en compte dans les ateliers :
- la saisonnalité n’est pas la même que dans l’hexagone avec la nécessité d’adapter les périodes scolaires et de vacances ;
- le climat entraîne un besoin d’équiper les établissements scolaires en climatisation ou de favoriser les constructions bioclimatiques pour éviter les fortes chaleurs qui nuisent aux apprentissages ;
- les inégalités sociales sont plus fortes en Outre-mer avec une part importante d’élèves dont les parents vivent des situations économiques difficiles qui pèsent sur l’accès aux activités périscolaires ;
- la restauration scolaire n’est pas présente dans toutes les écoles ou sous forme de collation froide ;
- la place des familles monoparentales, particulièrement nombreuses aux Antilles ou à La Réunion, fait peser des contraintes importantes notamment aux mères seules chargées de famille ;
- les mobilités avec des transports publics souvent insuffisants ce qui entraîne des temps de transport scolaire très longs surtout pour les habitants des écarts ;
- des offres sportives, culturelles et de loisirs moins développées dans certaines communes.
Toutes ces problématiques seront prises en compte. La convention vise ainsi à adapter les réponses aux spécificités de chacun des territoires.