À la suite du passage de l’ouragan Mélissa, la France participe à l’effort international d’assistance en faveur de la Jamaïque. Le gouvernement jamaïcain a sollicité le soutien de la Commission européenne, et Paris a répondu favorablement par l’intermédiaire du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Les Forces armées aux Antilles (FAA) ont ainsi engagé un bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) afin de contribuer au dispositif humanitaire mis en place pour venir en aide aux populations touchées.

Mis en alerte dès le 28 octobre, le navire effectue actuellement une tournée dans les Petites Antilles pour charger plusieurs dizaines de tonnes de fret humanitaire et de première nécessité. Les cargaisons sont rassemblées en Barbade, Martinique et Guadeloupe, avant d’être acheminées vers la Jamaïque.

Le matériel humanitaire est fourni par plusieurs organisations internationales et régionales, parmi lesquelles l’UNICEF, la Croix-Rouge française via la Plateforme d’intervention régionale Amériques-Caraïbes (PIRAC), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Bureau de coordination de l’Organisation internationale pour les migrations pour les Caraïbes, ainsi que l’Agence caribéenne de gestion des urgences (CDEMA).

Les FAA précisent que cette opération s’inscrit dans leur mission de soutien aux populations civiles face aux catastrophes naturelles. Basées en Martinique et en Guadeloupe, les forces armées françaises dans la région regroupent environ 1.200 militaires. Elles disposent de moyens humains et matériels permettant d’intervenir rapidement dans l’ensemble de la zone caribéenne, notamment pour l’acheminement d’aide humanitaire ou la gestion de crises sécuritaires.
Cette mobilisation illustre la coopération régionale en matière de secours d’urgence et la capacité de la France à projeter ses moyens dans la Caraïbe en réponse aux besoins exprimés par les États voisins.