Dans le cadre de la 8ème édition de « l’Envers du décor » qui aura lieu les 7 et 8 février 2025, l’artiste –plasticien d’origine guadeloupéenne Raphaël Barontini est invité parmi d’autres artistes à revisiter le Palais de la Porte Dorée. A cette occasion, l’artiste proposera une installation inédite sur les thématiques de l’esclavage et de la colonisation intitulée « Toussaint Louverture », exploration de nouveaux imaginaires et de récits riches d’une histoire plurielle.
Depuis quelques années, le Palais de la Porte Dorée qui abrite aujourd’hui le musée de l’histoire de l’immigration, invite des artistes, performeurs, plasticiens et musiciens à imaginer des rituels et à dialoguer avec de multiples histoires de ce lieu emblématique en convoquant ses fantômes. Cette année, pour cette 8ème édition, « l’Envers du décor », rendez-vous annuel qui met à l’honneur la création contemporaine en résonnance avec le monument, prend la forme de deux grandes soirées de performances avec plusieurs artistes qui ont pour mission de revisiter et de changer le regard sur cette institution patrimoniale célèbre pour l’exposition coloniale controversée de 1931.
Parmi ces artistes figure le plasticien d’origine guadeloupéenne Raphaël Barontini qui trouve son inspiration dans les héritages laissés par les figures des mouvements historiques de libération en donnant par exemple un visage à des figures historiques de résistance comme Solitude en Guadeloupe, Auchaing et Heva à La Réunion ou à Claire en Guyane.
Une exposition personnelle prochainement au Palais de Tokyo
Pour « l’Envers du décor », celui qui se définit avant tout comme un peintre et un portraitiste a réalisé, à partir d’une sélection d’œuvres existantes et sa collaboration avec le collectif « Exillians », une installation intitulée « Toussaint Louverture ». Dans un style de collage combinant photographie, sérigraphie, peinture et impressions numériques, Raphaël Barontini qui a récemment exposé au Panthéon et qui présentera prochainement une exposition personnelle au Palais de Tokyo, développe une œuvre en mouvement.
En symbiose avec son ami Mike Ladd, musicien et poète américain qui rejouera sa création musicale « Sea Shanties » bâtie autour de chants de marins noirs du XIXe siècle, ses collages numériques seront projetés. Cette installation artistique inédite sur les thématiques de l’esclavage et de la colonisation nous invite à explorer de nouveaux imaginaires et les récits riches d’une histoire plurielle.
E.B.
« L’Envers du décor » #8
Toussaint Louverture – Raphaël Barontini
Vendredi 7 et samedi 8 février 2025