Une plateforme de haute technologie, une « Silicon Valley » axée sur les biotechnologies : c’est le projet porté par Mariana Royer, qui souhaite faire de la Guyane un territoire de pointe des technologies vertes, grâce à l’AmazonActiv Valley. Un premier de comité de pilotage a été mis en place à Montsinery-Tonnégrande en présence du maire Patrice Lecante, des services de l’Etat ainsi que l’aménageur l’EPFAG.
Ateliers de production, laboratoires, pépinières, parcelles agricoles, logements destinés aux scientifiques : une construction, programmée à Montsinéry-Tonnégrande et portée par Mariana Royer de Bio Stratège, veut parvenir à faire de la Guyane une véritable vitrine mondiale en matière de biotechnologie, avec des portées allant des produits de beauté, pharmaceutiques, ou même le remplacement de molécules pétrochimiques. Son projet, AmazonActivity Valley, est d’ores et déjà soutenu par la commune et la Banque des Territoires.
Mariana Royer, présidente et fondatrice de Bio Stratège, résume son projet au micro de Guyane la 1ère : « On peut avoir une station spatiale haute technologie, et avoir une station biodiversité haute technologie également, et se distinguer mondialement pour ça, parce qu’on est la seule Amazonie française et européenne. On est l’un des derniers hotspot de la biodiversité, donc on doit devenir un chef de file de solutions alternatives vertes pour l’industrie mondiale ». Plusieurs partenaires ont déjà décidé de suivre le projet, qu’il s’agisse de start-ups, d’acteurs agricoles ou des énergies renouvelables, avec la volonté de créer une véritable économie circulaire.
Un projet porteur selon Ismaël Ouanes, chargé de développement à la Banque des Territoires Guyane, toujours au micro de Guyane la 1ère : « De voir que c’est possible de lancer des gros projets, de faire du business, de valoriser des ressources, d’avoir une image positive de la Guyane, car il faut savoir que les clients de Bio Stratège Guyane se situent en Guyane, mais aussi en métropole, et à l’international à termes, donc c’est toute cette image de valorisation de la Guyane qu’on essaye d’accompagner et qu’on va accompagner sur le long terme ».
Avec une ouverture prévue pour 2025, le coût du projet est aujourd’hui estimé à 8 millions d’euros. Le premier comité de pilotage s'est mis en place. Le maire, Patrick Lecante a indiqué qu’il était favorable à initier un portage sous la forme d’un Partenariat Public Privé « de Type Station F » à la guyanaise et faire de Montsinéry-Tonnegrande, la capitale de la Green Tech amazonienne.
Damien Chaillot