Après 8 ans de préparation, l’usine de transformation alimentaire Yana Wassaï, dirigée par Dave Drelin, va voir le jour en Guyane. Inaugurée ce vendredi 23 septembre 2022, Elle aura pour rôle d’extraire des jus et des poudres à partir de fruits emblématiques d’Amazonie, le wassaï, le Cupuaçu  et l’awara. Sa mise en production est prévue pour le samedi 1er octobre prochain. 

8 ans de travaux préalables, un total de 8 millions d’euros d’investissements, 2000 m² d’usine pour un potentiel de traitement de 4 tonnes de fruits par heure, l’usine Yana Wassaï, projet de Dave Drelin et de son père, voit enfin le jour en Guyane, à Montsinéry-Tonnegrande.

Les fruits traités par la structure, le wassaï, le Cupuaçu  et l’awara, connaissent un succès grandissant jusqu’à l’international, laissant entrevoir un potentiel certain pour l’économie locale.
L’usine flambant neuve et le groupe Yana Wassaï est aussi un futur pourvoyeur d’emploi pour le territoire, comme l’expliquait Dave Drelin, PDG et directeur de l’usine Yana Wassaï, au micro de nos confrères de Guyane la 1ère : « Nous avons fait une première partie d’embauche, nous sommes à 7 personnels pour l’instant. L’idée, c’est d’arriver à une quarantaine d’ici 4 à 5 ans. Nous allons embaucher au fur et à mesure, différents types de profils. Les nouvelles embauches ne vont pas commencer avant le début d’année prochaine ».

Un impact certain sur l’emploi, mais aussi des débouchés pour différentes filières de formation, valorisées selon Dave Drelin : « Nous serons en partenariat avec des centres de formation, nous sommes déjà en partenariat avec certains centres de formation, notamment avec le lycée agricole (...) mais l’idée, c’est aussi d’ouvrir des partenariats avec des écoles comme EGC, qui vont nous offrir la partie administrative ».
À terme, l’infrastructure aura besoin de nombreux corps de métier, d’ouvriers de production, de comptables, de secrétaires, en passant par le secteur de la maintenance ou de la logistique.

L’usine, axée sur l’emploi et la production locale, verra ses produits labellisés Bio et Commerce équitable, tandis que dans son process de production, 10 % des résidus des fruits traités alimenteront une chaudière biomasse.
Prochain rendez-vous, le samedi 1er octobre 2022, pour le lancement officiel de la production de l’usine.

Damien CHAILLOT