Chantal Berthelot a été reconduite, ce jeudi 15 mai 2025, à la tête de la Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural (SAFER) de Guyane, un an après la création de la structure sur le territoire.

Depuis son lancement en 2024, la SAFER Guyane a enregistré 435 Déclarations d’Intention d’Aliéner (DIA) transmises par des notaires. Ces transactions ont concerné environ 1.800 hectares, pour un montant global estimé à 37 millions d’euros, soit un prix moyen d’environ 20.000 euros l’hectare. Ce niveau de valorisation du foncier agricole est près de dix fois supérieur à celui observé en France hexagonale.

Face à cette flambée des prix, la SAFER Guyane a recours, depuis juillet 2024, à son droit de préemption. Ce mécanisme, encadré par le code rural, permet à l’organisme d’intervenir dans une transaction afin de proposer un prix de vente révisé, jugé plus conforme à la vocation agricole du bien. « On dit à la personne : vous avez le droit de vendre, mais comme c’est une terre agricole, voici le prix auquel on estime que vous devez vendre », a expliqué Chantal Berthelot, au micro de nos confrères de Guyane la 1ère.

Pour la deuxième moitié de l’année 2025, la SAFER prévoit d’intensifier les cessions et les mises en location de terres à destination de porteurs de projets agricoles, afin de faciliter l’installation et le développement d’activités sur le territoire. 

Damien CHAILLOT