Près de 90 postes d'enseignants sont menacés en Guadeloupe. La communauté scolaire entend pourtant lutter contre les plans du ministère de l'Education. Précisions avec notre partenaire RCI Guadeloupe.
La colère gronde dans l’académie de Guadeloupe. Face à la suppression annoncée de 89 postes d’enseignants sur le territoire et de 889 heures d’enseignement au Lycée Agricole, les syndicats d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves montent au créneau.
Dans un communiqué commun, la FAPEG, la FCPE, la FSU, l’UNSA Éducation, le SPEG, la FNEC FP-FO, le SNCL-FAEN et le SEP-CGTG dénoncent une décision aux conséquences dramatiques pour les élèves et les enseignants. "Cette politique de démantèlement du service public d’éducation menace gravement la qualité des enseignements et creuse davantage les inégalités", alertent-ils.
Une mobilisation imminente
Pour contrer cette mesure, les organisations appellent à une large mobilisation dans les prochains jours. Parmi les actions prévues sensibilisation de l’opinion publique sur les impacts de ces suppressions de postes, actions d’information et de protestation auprès des parents et de la population et interpellation des élus pour une intervention auprès des instances décisionnaires.
Les organisations syndicales espèrent donner de l'ampleur à la mobilisation dans les semaines à venir.
Par RCI Guadeloupe