Lundi 7 décembre, une délégation amenée par Alexandre Rochatte, et Valérie Denux, directrice générale de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Guadeloupe, était invitée à une présentation du projet du futur CHU du territoire, l’occasion de faire un point sur ses qualités environnementales et sa conception adaptée aux situations de crises sanitaires.

Alors que la fin de chantier est prévue pour 2023, le futur CHU de Guadeloupe, plus important bâtiment jamais construit sur l’archipel guadeloupéen, pour lequel l’État investit 590 millions d’euros et qui remplacera l’établissement actuellement en service, se veut être une structure de nouvelle génération d’un point de vu architectural, par son adaptation aux conditions climatiques extrêmes propres au climat tropical mais aussi ses qualités environnementales.

Ce CHU, composé d’une dizaine de bâtiments interconnectés, a été élaboré en tenant compte du terrain en utilisant sa légère déclivité, mettant l’accent sur l’intégration végétale intérieure et extérieure du site sur une base d’essences locales, afin de le fondre dans la topographie du lieu et ainsi l’adapter à l’environnement urbain et culturel. Un autre point mis en avant par les concepteurs est l’attention portée à l’acoustique et aux éventuelles nuisances sonores, intégrant ces paramètres dans l’orientation des bâtiments, pensée en fonction des vents.

La volonté de répondre à des critères de Haute Qualité Environnementale était à la source du projet, de sa conception à son utilisation, intégrant une approche d’éco-conception, d’éco-gestion et de confort. Parmi les exemples d’intégration écologique, on peut noter la sélection de matériaux avec un critère écologique et énergétique fort, intégrant des qualités sonores optimales pour les équipes de soignants, la prise en compte de ventilation naturelle face aux conditions de forte pluie et d’ensoleillement, une consommation énergétique faible, ou encore une gestion de l’eau efficiente par la récupération et le traitement des eaux de pluies en vue de leur réutilisation.

Dans les chiffres, ce futur titan disposera d’une surface utilisable de 85.000 m² pour une capacité de 618 lits, 6,5 hectares de pelouses et prairies, 1110 arbres et 35444 arbustes et massifs d’ornements, tous préparés en pépinières en Guadeloupe.