12 projets retenus dans le cadre de l’appel à projets SARGASSUM basé sur la recherche, le développement et l’innovation sur la problématique des échouements d’algues sargasses dans nos territoires, a annoncé la préfecture de Guadeloupe.
Chercheurs titulaires dans un établissement de recherche publique et entreprises privées vont ainsi pouvoir développer des projets pour : la caractérisation des sargasses, la prévision de la formation des bancs de sargasses et de leurs trajectoires, les techniques de collecte en mer, de ramassage au sol, ainsi que les procédés de traitement et de valorisation des sargasses, définir et analyser les impacts en termes économiques, sanitaires et environnementaux…
Pour rappel, fin 2019, à l’occasion de la conférence internationale sur les sargasses, les services de l’État, l’Agence Nationale de la Recherche et plusieurs structures régionales et internationales, telles que l’ADEME, les collectivités territoriales de Guadeloupe, Martinique et Guyane, ainsi que les agences brésiliennes FAPESP et FACEPE avaient lancé l’appel à projets SARGASSUM.
Les 12 projets retenus :
– SAVE-C , SARGOOD et Sargassum origins pour la caractérisation des sargasses, aux plans génétique, biochimique, morphologique, développement et démographique pour en préciser l’origine ;
– FORESEA et CESAR pour la prévision de la formation des bancs de sargasses et de leurs trajectoires, au large et sur le proche littoral, le rôle de l’Amazone des courants et du vent, la contamination des sargasses par cadmium, arsenic, chlordécone… ;
– SAVE , PYROSAR et SAR TRIB pour les techniques de collecte en mer, de ramassage au sol, ainsi que les procédés de traitement et de valorisation des sargasses : compost, extraction de molécules à forte valeur ajoutée, biomatériaux, dont les bioplastiques… ;
– SARGACARE / SARGACARE2, CORS AIR et SARG AS CLD , pour les impacts en termes économiques, sanitaires et environnementaux résultant du flux de sargasses, tant sur l’environnement terrestre que marin, ainsi que l’analyse géopolitique de ce phénomène à l’échelle internationale et locale, et les stratégies d’aménagement du territoire envisageables pour pallier ce phénomène.