En visite à Paris, la Première ministre de La Barbade s’est entretenue avec le président Emmanuel Macron

©Twitter / Emmanuel Macron

En visite à Paris, la Première ministre de La Barbade s’est entretenue avec le président Emmanuel Macron

La Première ministre de La Barbade, Mia Amor Mottley, a été reçue ce vendredi par le président de la République Emmanuel Macron, à l’Élysée. D’après un communiqué, les deux chefs d’États ont évoqué, entre autres, l’intégration des Antilles-Guyane dans la région caribéenne.

« Les deux dirigeants ont réitéré l’importance de lever les obstacles et de renforcer l’intégration régionale des collectivités françaises situées dans les Caraïbes, à savoir la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, et contribuer ainsi au développement de l’ensemble de cet espace », indique le communiqué de l’Élysée.

Mia Amor Mottley et Emmanuel Macron auraient notamment profité de leur entretien pour évoquer la préparation du Sommet pour un Nouveau Pacte financier mondial, prévu à Paris les 22 et 23 juin 2023, et qui « vise à poser les bases d’un système financier international plus réactif, plus juste et plus solidaire ».

« Les deux dirigeants ont souligné l’importance de ce rendez-vous pour faire converger les visions des différents continents, mobiliser les acteurs de tous horizons, de la société civile et du secteur privé, et pour bâtir des solutions concrètes permettant de financer la lutte contre la pauvreté et contre les inégalités, et la transition climatique » explique l’Élysée.

Parmi les « premières pistes de solutions prometteuses » : « répondre aux besoins urgents de liquidités, via un plus grand partage des droits de tirage spéciaux du FMI, un accès plus large et rapide aux facilités de crédit et un traitement plus durable de la dette ; mais aussi de générer l’investissement nécessaire à une plus grande résilience économique et sociale, et à la transition juste vers un monde décarboné ».

« Les deux dirigeants soutiennent activement une hausse substantielle des prêts octroyés par la Banque mondiale et les autres banques multilatérales, et une réorientation massive des capitaux privés vers les économies en développement, via des instruments mieux calibrés pour répondre aux réalités du XXIème siècle » ajoute-t-on.

Cet entretien à Paris a lieu quelques semaines après une visite de la secrétaire d’État à la Francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, à La Barbade, à Sainte-Lucie, en Colombie et au Costa Rica.