Depuis la Guadeloupe, Gérard Larcher appelle à « une grande loi » sur les risques naturels en Outre-mer

©Twitter / Gérard Larcher

Depuis la Guadeloupe, Gérard Larcher appelle à « une grande loi » sur les risques naturels en Outre-mer

En visite aux Antilles, Martinique puis Guadeloupe, de jeudi à dimanche, le président du Sénat a appelé samedi à une « grande loi » sur les risques naturels en Outre-mer.

« Nous avons besoin d’une grande loi sur les risques majeurs en Outre-mer » a déclaré Gérard Larcher sur le plateau de Guadeloupe La 1ère. Une loi pour « apporter des réponses plus réactives, qui prennent en compte aussi les personnes qui ne sont pas assurées et qui soutiennent les collectivités territoriales » a-t-il ajouté.

« Malgré les fonds et les soutiens, s’il n’y avait pas l’aide de la Région et du département, les collectivités locales seraient dans une situation difficile » a poursuivi le président du Sénat qui, en Guadeloupe, s’est notamment rendu dans des communes durement touchées par la tempête tropicale Fiona en septembre dernier. De nombreux foyers de l’archipel avaient été privés d’eau et d’électricité durant plusieurs jours, et un décès a été déploré après le passage de la tempête.

« Nous vivons une transition climatique » qui « augmente ces risques » a insisté Gérard Larcher, qui estiment que « pour améliorer cette réactivité, pour que nous soyons en capacité de faire face (…), nous devons adapter notre législation ». Le président du Sénat entend proposer cette loi au président de la République.

Gérard Larcher était en visite aux Antilles depuis jeudi dernier. Accompagné par le sénateur de Saint-Pierre et Miquelon Stéphane Artano, également président de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, et des sénateurs Gisèle Jourda et Mathieu Darnaud, Gérard Larcher a annoncé des « propositions officielles » en mai sur le sujet de la décentralisation, thème central de sa visite aux Antilles.

Le président du Sénat a appelé à « de nouvelles organisations » qui « répondent à la proximité et à des politiques publiques qu’attendent nos concitoyens », s’interrogeant également sur « quelles institutions pour nos collectivités Outre-mer après l’appel de Fort-de-France ? ». Il a appelé à axer les réflexions en termes d’autonomie fiscale et financière et de différenciation, à la fois en Outre-mer mais aussi dans l’Hexagone.