Nouvelle-Calédonie : L'innovation et le numérique au service de l'agri-énergie, partenariat entre Station N et TotalEnergies

©Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Nouvelle-Calédonie : L'innovation et le numérique au service de l'agri-énergie, partenariat entre Station N et TotalEnergies

Ce jeudi, à la Station N, était organisé l’événement « Cultiv’ ton énergie », visant à échanger autour de l’agri-énergie, et des solutions d’accompagnement de la transition agricole par la Tech et l'innovation, en présence d’Adolphe Digoué, membre du gouvernement chargé de l’agriculture et de l’énergie, et de Christopher, Gygès, chargé de la transition énergétique et de l’économie numérique.

L’agriculture et l’énergie, deux enjeux majeurs pour la Nouvelle-Calédonie, pour lesquels une journée dédiée a été co-organisée à la Station N, par le gouvernement et TotalEnergies, avec les acteurs concernés. Objectif, échanger sur l'agri-énergie par des tables rondes et ateliers de travail afin de partager les retours d’expérience du « pôle agri » de TotalEnergies Renouvelables France, d'Ombrea, entreprise proposant des solutions de protections des cultures intégrant des panneaux photovoltaïques, et de discuter des applications possibles en Nouvelle-Calédonie.

Le principe fondamental de l’agri-énergie est l’approche multi-énergies et multi-technologies, apportant une valeur ajoutée au secteur agricole. Elle vise à accompagner la transition énergétique avec le développement d’énergies d’origines renouvelables qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre, tout en intégrant le développement des productions agricoles pour soutenir les ambitions de souveraineté alimentaire. Si elle a déjà été testée dans l’Hexagone et dans certains territoires ultramarins, cette dynamique est naissante en Nouvelle-Calédonie.

Pour Adolphe Digoué, membre du gouvernement chargé de l’agriculture et de l’énergie : « Il nous faut faire évoluer nos mentalités et changer nos habitudes pour faire bouger les choses. Notre transition, qu’elle soit énergétique ou agroalimentaire, a besoin de ces nouveaux concepts pour optimiser la surface et concilier les activités ».

Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de la transition énergétique et de l’économie numérique, abonde : « L’agri-énergie est une vraie réponse au maintien de l’agriculture en Nouvelle-Calédonie. On voit aujourd’hui que beaucoup de jeunes se détournent de ce secteur. La solution, par exemple, de pouvoir installer une ferme photovoltaïque sur un terrain agricole peut se traduire par une source de revenus qui permet de maintenir une exploitation, mais aussi de rendre l’agriculture plus durable et plus compétitive sur les marchés ».

À l’occasion de tables rondes animées et avec la présence d’experts du secteur de l’agriculture et de l’énergie, les participants ont pu échanger sur des sujets tels que la création de projets en faveur de l’agriculture et soutenant l’essor des énergies renouvelables, le développement des projets de pérennisation des élevages grâce à l’installation de technologies photovoltaïques contribuant au bien-être animal et ayant un impact positif sur l’exploitation concernée ou encore sur des technologies et des protocoles de suivi pour améliorer les cultures.

Dans le cadre de la mise en avant de l’agri-énergie et de l’événement lié à la Station N, TotalEnergies a souhaité s’associer à la promotion et au développement de la Station N en proposant un soutien technique et financier, dans le cadre d’un partenariat. Objectif visé par TotalEnergies, participer au développement de l’innovation en Nouvelle-Calédonie, être un acteur local reconnu des filières d’excellence calédonienne telle que la transition énergétique et concourir à sa politique de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Stéphane Sontheimer, directeur de TotalEnergies Pacifique : « Ce partenariat est un moyen de valoriser la Station N. Il s’assoit d’abord sur une aide financière à la structure. Mais l’idée est d’aller bien au-delà et de voir comment utiliser ce lieu et l’écosystème qui s’y est créé afin de répondre aux problématiques que l’on peut rencontrer de notre côté en tant qu’énergéticiens ».

Damien Chaillot