Le Secrétaire général du Haut-commissariat de la République en Polynésie française, Xavier Marotel, a posé ce matin, à la base navale de Papeete, la première pierre du quai destiné à accueillir les deux nouveaux patrouilleurs outre-mer qui seront basés en Polynésie française, dont le premier, le « Teriieroo a Teriierooiterai » arrivera au mois de mai.
Aux côtés de Moetai Brotherson, président de la Polynésie française, du contre-amiral Geoffroy d’Andigné, Commandant supérieur des forces armées en Polynésie française et de Jean-Paul Le Caill, directeur du port autonome de Papeete, le représentant de l’État a exprimé la vision partagée par l’État et le Pays du développement économique de la Polynésie française reposant sur trois piliers : le tourisme, le numérique et l’économie bleue qui ont pour point commun la mer, sa préservation et le développement durable des ressources marines.
Plus robustes, plus modernes et plus autonomes, les nouveaux patrouilleurs outre-mer pourront naviguer plus loin et plus longtemps dans l’immensité de la zone indopacifique, au service de la protection de l’espace maritime français, mais aussi régional, et de ses ressources, des populations ainsi que de la souveraineté de la France.
Les patrouilleurs Outre-mer pourront notamment protéger la zone économique exclusive (ZEE), ses abords et ses ressources naturelles ; lutter contre les trafics illicites, notamment les narcotrafiquants ; et effectuer des missions de contrôles et d’interventions en mer. Par ailleurs, avant de débuter les travaux qui permettront l’arrivée des deux futurs patrouilleurs, la Direction des infrastructures de défense de Papeete a commandé une étude sur l’état des récifs coralliens présents sur le site. Une commande spécifique a été réalisée pour protéger les coraux, en procédant à une opération originale de transplantation et de colonisation de secteurs dépourvus.
Au-delà des retombées manifestes pour la biodiversité, cette opération, primée lors du dernier salon des maires de France, a été réalisée avec des jeunes en difficultés scolaires du centre de jeunes adolescents (CJA) de Faa’a à qui ont été confiés les travaux de fabrication des supports métalliques destinés à recevoir les coraux transplantés.