Un rapport préliminaire sur les mangroves de Nouvelle-Calédonie et de Wallis vient d’être publié dans le cadre de la Liste rouge des écosystèmes (LRE), a annoncé le Comité français de l’UICN le 18 septembre 2025. Ce document constitue une nouvelle étape dans l’évaluation du niveau de menace de ces écosystèmes selon les critères de la LRE.

La Liste rouge des écosystèmes, développée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et adoptée en 2014, vise à mesurer le risque d’effondrement des écosystèmes. Fondée sur des critères scientifiques standardisés, elle permet d’identifier les milieux les plus menacés et d’orienter les actions de conservation.

Le Comité français de l’UICN, en partenariat avec Patrinat, applique cette méthodologie à l’ensemble des écosystèmes présents sur le territoire français, dans l’Hexagone et en Outre-mer. Les mangroves des territoires ultra-marins font l’objet d’un cycle d’évaluations lancé en 2017. Après un premier volet consacré à Mayotte, deux autres chapitres sont en cours de préparation : l’un sur les Antilles françaises, l’autre sur la Nouvelle-Calédonie et Wallis.

Le rapport publié dresse un état des lieux des connaissances disponibles sur les mangroves de Nouvelle-Calédonie et de Wallis. Il décrit leurs caractéristiques, les menaces identifiées ainsi que les données mobilisables pour leur évaluation. Le document prend en compte les spécificités propres à chaque territoire. La Polynésie française ne fait pas partie du périmètre, les palétuviers y ayant été introduits.

Cette étude descriptive constitue la base scientifique nécessaire à la future évaluation de ces écosystèmes dans le cadre de la Liste rouge.