Le groupement d’intérêt public France Volontaires, représenté par son Directeur Général, Yann Delaunay, et le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, représenté par Mickael Forrest, membre en charge de la culture, de la jeunesse, du sport, de la solidarité et des relations extérieures, et par Yoann Lecourieux, membre en charge des politiques de développement, d’aménagement et de la francophonie, signeront le 21 mars 2024 un accord-cadre de collaboration pour le renforcement du programme de volontariat océanien intitulé Programme Service Volontaire Océanien (PSVO).

Une cérémonie qui aura lieu dans l’enceinte du gouvernement, en présence l’Ambassadrice de la France pour le Pacifique, témoin signataire de cet engagement en faveur du déploiement du volontariat sur zone Asie-Pacifique.
Le Programme Service Volontaire Océanien (PSVO), lancé dès 2012, a pour ambition de promouvoir la solidarité internationale en lien avec les objectifs stratégiques de la France et de la Nouvelle-Calédonie, et de consolider la coopération entre tous les territoires du Pacifique. Localement, de contribuer à la construction identitaire et citoyenne des jeunes Calédoniens et au développement de leurs compétences.
 
Par son positionnement, la Nouvelle-Calédonie occupe une place stratégique dans les réseaux d’échanges et de savoir-faire des îles Pacifiques, et le territoire entend poursuivre son rayonnement dans cette zone.
Alors que la jeunesse est fortement représentée dans la démographie du territoire, le gouvernement souhaite, via le PSVO, permettre aux jeunes de s’ouvrir aux cultures voisines ainsi qu’au reste du monde, grâce à l’appui du groupement France Volontaires pour la mise en œuvre de ces mobilités internationales, perçues comme un instrument de convergence des politiques de jeunesse et de solidarité.

Ainsi, cet nouvel accord-cadre veut renforcer la dynamique de coopération avec les pays et territoires d’Outre-mer mais également la coopération internationale de la Nouvelle-Calédonie à travers 4 grands objectifs qui fondent cet accord-cadre.
Le développement de l’accès au volontariat international d’échange et de solidarité pour la jeunesse calédonienne ; l’accompagner le développement des acteurs du territoire ; le développement de la réciprocité dans le volontariat ; et enfin, la promotion de la francophonie et la culture à travers la jeunesse calédonienne.
À noter également que la signature de l’accord devrait favoriser l’adhésion du gouvernement de Nouvelle Calédonie à la plateforme France Volontaires.

C’est aussi l’occasion d’un déplacement officiel de Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires, dans une volonté d’impulser, avec l’ensemble des acteurs locaux, une nouvelle dynamique partenariale en convergence avec les objectifs des politiques de jeunesse et de mobilités internationales au niveau national ainsi qu’à l’échelle du Pacifique. Des rencontres sont notamment prévues avec le Haut-commissariat, l’Ambassadrice pour le Pacifique, l’AFD, la CPS, le CREIPAC et l’UNC. Des rendez-vous avec les Provinces sont également programmées, acteurs majeurs des mobilités, notamment dans le cadre du programme « Territoires Volontaires », porté par France Volontaires.

Yann Delaunay, directeur général de France Volontaires : « France Volontaires se félicite de la signature de cet accord-cadre avec le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie qui s’inscrit dans la logique de partenariat entamé il y a plus de 20 ans avec les collectivités territoriales, les associations et les institutions. Implanté depuis 2012 en Nouvelle-Calédonie, France Volontaires poursuit sa pleine mobilisation pour l’engagement des jeunes calédoniens dans les projets de solidarité internationale, facteurs de développement de compétences grâce à une expérience de volontariat formatrice et encadrée ».

Enfin, une mission spécifique sera assurée au Vanuatu à la fin de la mission. Le Vanuatu, où est implantée une antenne de France Volontaires, est un territoire important pour le déploiement des volontaires calédoniens. Signe de l’importance du volontariat pour les autorités, celui-ci vient d’être reconnu comme un instrument à part entière de la relation entre la France et le Vanuatu, à travers la signature d’un accord entre les gouvernements à Port-Vila le 19 février dernier.


Damien CHAILLOT