Un moratoire d’urgence, c’est la demande des petits mineurs et métallurgistes du territoire, formulé aux autorités suite au vote du Congrès de deux lois portants sur la fiscalité minière ce lundi. Dans un contexte concurrentiel fort et un marché international du nickel incertain, le secteur minier se montre inquiet et divisé quant au changement de fiscalité de leur activité. Focus grâce au reportage de nos partenaires de CALEDONIA.
Un moratoire réglementaire et fiscal d’urgence, demandé par les petits mineurs et métallurgistes de Nouvelle-Calédonie, formulé via le Syndicat des Industries de la Mine (SIM) ce vendredi 20 octobre 2023 Après l’adoption au Congrès de 2 textes concernant la fiscalité minière, l’un sur redevance minière, l’autre sur la taxe d’exportation.
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Le sujet divise politiques et professionnels, et inquiète particulièrement les petits mineurs et métallurgistes, comme l’explique Isabelle Wabete, membre du Syndicat des Industries de la Mine, au micro de CALEDONIA : « Clairement aujourd’hui, ce qu’on demande, c’est d’avoir un moratoire règlementaire et fiscal. La situation internationale du marché du nickel nous met dans une situation difficile, le rapport de l’IGF a clairement pointé les difficultés des usines ici en Nouvelle-Calédonie. La concurrence indonésienne et asiatique de manière générale expose l’ensemble de la profession, et en rajoutant cette taxation, en modifiant la réglementation met une pression supplémentaire et une certaine incertitude sur la profession ».
Damien Chaillot