Un accord-cadre a été signé, ce vendredi 3 novembre, entre le gouvernement, Koniambo Nickel et Enercal, afin d’engager la décarbonation de la production de nickel. Un document similaire avait été signé, en mai 2022, avec la SLN et Prony Resources. Précisions avec nos confrères des Nouvelles-Calédoniennes.

Une réduction de 50 % des émissions de CO2 d’ici 2035 avant une décarbonation complète en 2050. C’est l’objectif que s’est fixé l’usine Koniambo Nickel, à travers les engagements pris par ses actionnaires (SMSP et Glencore). Pour y parvenir, KNS doit maintenant accélérer sa transition énergétique. L’accord-cadre, signé avec Enercal et le gouvernement ce vendredi 3 novembre, participe à cette nouvelle orientation vers une "énergie majoritairement produite de sources renouvelables", le fameux "nickel vert". En mai 2022, Prony Resources et la SLN avaient signé un document similaire avec le gouvernement et la province Sud.

Au-delà de l’objectif de décarbonation de l’économie du nickel, le passage au renouvelable permettrait au site industriel de ne plus dépendre des combustibles fossiles et du "risque de rupture d’approvisionnement" qu’il représente. À travers cet accord-cadre, KNS pourra également compter sur le soutien du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour autoriser "des projets assurant en province Nord la mise en production d’énergies renouvelables d’origine photovoltaïque".

Quant à Enercal, le fournisseur d’énergie s’engage à construire des "moyens de stockage" en province Nord afin de "pallier l’intermittence de ces nouveaux outils de production" d’énergie, tels que le photovoltaïque.

Par Baptiste Gouret pour Les Nouvelles Calédoniennes