Après une seconde journée de mobilisation, suite à la grève générale lancée hier, lundi 3 juillet 2023 par l’intersyndicale de la fonction territoriale, un accord, pas encore signé, a été trouvé en toute fin de journée entre les syndicats et le gouvernement.
Deuxième journée de mobilisation suite à l’appel à la grève illimitée lancé par l’intersyndicale des fonctionnaires territoriaux, qui demandaient la revalorisation du point d’indice à hauteur de 3,5 %, à l’instar de leurs confrères de la fonction d’État. Reçus une première fois hier par le gouvernement puis le Congrès, aucun accord n’avait été trouvé par les parties prenantes.
Ce mardi 4 juillet 2023, les représentants syndicaux étaient reçus dans la matinée par le Haut-commissariat, puis par le Congrès, avant une première rencontre en début d’après-midi au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, avec Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement en charge de la fonction publique. En milieu d’après-midi, aucun accord n’avait été trouvé, et le mouvement devait se poursuivre demain.
Or, la donne a changé aux alentours de 18 heures, à l’issue de 3 heures d’échanges entre les syndicats et le gouvernement, quand Christophe Coulson, de l’UT CFE-CGC déclare à la foule réunie devant le gouvernement : « On a un accord, qu’on n'a pas signé ce soir. Il ne bougera pas jusqu'à demain (…) on s’est engagés, malheureusement, à ne pas révéler ce qu’il y avait dans l'accord tant que la collégialité n’en était pas informée. Mais vous pouvez nous faire confiance. Il ne bougera pas jusqu'à demain (…) on s’est engagés, malheureusement, à ne pas révéler ce qu’il y avait dans l'accord tant que la collégialité n’en était pas informée ».
L’accord doit être présenté demain, mercredi 5 juillet, pour une information de la collégialité, avant d’être rendu public et signé. Dans l’attente, l’intersyndicale a appelé à la suspension du mouvement de grève.
Damien CHAILLOT