Scal’Air, l’AFD et le Port autonome de la Nouvelle-Calédonie ont signé une convention de partenariat avec l’objectif de mesurer la qualité de l’air liée aux activités portuaires en 2024, notamment sur l’impact des navires de croisières. Focus grâce au reportage de nos partenaires de CALEDONIA.
Un projet financé par les 3 organismes signataires, à hauteur de 5 millions de Fcfp (environ 42 000 euros), et une convention qui entre dans le cadre d’une étude d’amorce au schéma de transition environnementale et énergétique, initié par la structure portuaire.
Nina Julié, Présidente de Scal’Air, détaillait le projet au micro de CALEDONIA : « Nous lançons aujourd’hui une campagne de mesure qui va nous permettre de déterminer un emplacement pour notre laboratoire mobile à partir de l’année 2024. Les polluants que nous allons suivre sont les mêmes que ceux que nous suivons pour le compte de la SLN ou les autres industriels : le dioxyde de souffre, le NO2², les métaux, le nickel, les poussières, et grâce à cette approche-là, nous allons pouvoir préciser la pollution sur le port, mais ça va aussi permettre d’affiner notre modèle sur l’ensemble de Nouméa ».
La démarche du port est saluée par Scal’Air, qui reste vigilant sur les développements à venir : « C’est très bien que le port s’engage aujourd’hui dans une démarche de transition énergétique, qu’il prévoit à long terme d’électrifier le port pour que les bateaux puissent s’y connecter ? Pour autant, il faudra regarder la qualité du fioul utilisé, parce qu’aujourd’hui nous produisons une énergie qui n’est pas encore verte en Nouvelle-Calédonie, donc il ne faudrait pas utiliser une énergie très polluante ».
Damien Chaillot