Atoflow, une application crée par une start-up calédonienne crée en 2023, était présentée au centre culturel provincial Pomémie de Koné, ce mardi 16 avril 2024. L’application ambitionne de démocratiser et de mettre en avant l’art visuel, sur le sol calédonien comme à l’international. Grâce à des parcours géolocalisés, les artistes peuvent se mettre en contact, se découvrir, promouvoir leurs œuvres, et les visiteurs peuvent facilement découvrir de nombreux créateurs. Focus grâce au reportage de nos partenaires de CALEDONIA.

Découvrir via des parcours géolocalisés, des artistes, galeries d’art, lieux culturels, à travers le monde. Tel est l’objectif de la plateforme Atoflow, qui permettra à ses utilisateurs de découvrir en une seule application, les artistes, leurs créations, parfois peu, ou pas mis en avant via le numérique, les rendant difficiles d’accès.
Une volonté de démocratiser l’art visuel issue d’un constat, celui de la difficulté à connaître les artistes locaux, comme l’explique Anne-Christine Bailly, responsable régionale Pacifique-Océanie pour Atoflow au micro de Caledonia  : «L’application s’est créé dans un contexte où l’on cherchait à rencontrer des artistes, et en fait, on ne sait pas forcément comment s’y prendre. Un artiste, s’il n’a pas une page Facebook, Instagram, ça va être compliqué de rentrer en contact avec lui. Quand on regarde actuellement sur les réseaux sociaux ou sites internet, ce n’est pas forcément représentatif de la globalité des artistes qui sont présents. L’application Atoflow est là pour permettre aux différents artistes qui sont un peu loin de cette transition numérique, de leur apporter cela. On s’occuperait de leur communication, de la diffusion de leurs actualités ».

Une démonstration et une présentation de l’application ont eu lieu au centre culturel provincial Pomémie de Koné, ce mardi 16 avril 2024, et a reçu un accueil particulièrement favorable, comme en témoigne Poindet Naaoutchoue, directeur du centre culturel provincial Pomémie : « On connaît très bien nos artistes, ils préfèrent faire les choses dans leur coin et puis montrer ensuite, mais là on va vraiment essayer de travailler avec eux pour leur dire que c’est vraiment une vitrine sur laquelle on peut se baser, et puis avoir confiance ».

Déjà forte d’une base de données regroupant 600 acteurs de l’art visuel à travers 8 pays, l’application calédonienne ambitionne de s’étendre à l’international, avec la perspective de mettre en réseau les utilisateurs, visiteurs, artistes, galeristes, institutions, par-delà les frontières, et ainsi créer de nouvelles interactions, explique Anne-Christine Bailly, responsable régionale Pacifique-Océanie pour Atoflow : « L’une des choses qu’Atoflow apporte, c’est la visibilité à un artiste. Un artiste va être présent dans la ville où il a son atelier, mais par des rencontres, opportunités, résidences, il va peut-être être amené, et on leur souhaite, d'aller par exemple faire une exposition en Australie ».

L’application Atoflow sera disponible sur les plateformes de téléchargement dans les jours à venir. 

Damien CHAILLOT