Nouvelle-Calédonie : Aterpêche, 5 jours d’atelier régional de capitalisation sur les pêches côtières de la Polynésie, de Wallis-et-Futuna et de Nouvelle-Calédonie

© Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Nouvelle-Calédonie : Aterpêche, 5 jours d’atelier régional de capitalisation sur les pêches côtières de la Polynésie, de Wallis-et-Futuna et de Nouvelle-Calédonie

La Communauté du Pacifique (CPS) a accueilli, du 20 au 24 novembre 2023 l’atelier Aterpêche, organisé dans le cadre du projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes (PROTEGE), réunissant 80 intervenants venus de Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna et de Polynésie française.



La pêche côtière, « une activité historique et culturelle pour les peuples océaniens. Pourtant c’est l’une des formes d’exploitation les plus vulnérables à l’instabilité du milieu naturel », évoquait le membre du gouvernement de Nouvelle-Calédonie chargé de la pêche, Adolphe Digoué, lors de l’ouverture de l’atelier Aterpêche.
Une réalité qui explique l’attention particulière portée au secteur dans le cadre du projet PROTEGE, organisateur de ce rendez-vous.

Pendant cinq jours d’échanges et de partage d’expérience, l’objectif visé était de capitaliser sur les travaux menés par les différents participants sur les pêches côtières entre 2019 et 2023, en dressant le bilan des succès et des difficultés rencontrés.
L’événement était également l’occasion de réfléchir à la manière de pérenniser les actions et les échanges menés dans le cadre du projet PROTEGE en identifiant les stratégies de développement des pays et territoires d’Outre-mer, que ce soit sur le plan du suivi et de la gestion des ressources marines côtières, comme des activités de pêche durables, adaptées aux contextes insulaires.

Une démarche en parfait accord avec les ambitions calédoniennes, affirme Adolphe Digoué : « Les ressources halieutiques et l’activité de pêche sont des atouts économiques et sociaux pour nos populations insulaires et leur exploitation doit se faire dans une démarche durable et résiliente. PROTEGE s’inscrit pleinement dans cette ambition ». 

Damien CHAILLOT