L’usine est à l’arrêt depuis le déclenchement des émeutes, le 13 mai. Face à l’incertitude d’une éventuelle reprise des opérations, la direction a pris la décision « difficile mais nécessaire » de recourir au dispositif de chômage partiel pour un certain nombre d’employés. Un sujet de notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.
Prony Resources a décidé de recourir au chômage partiel pour une partie de ses salariés, annonce la direction dans un communiqué publié ce mardi, en fin de journée. Cinq semaines après le déclenchement des émeutes, l’usine du Sud est toujours à l’arrêt « en raison des risques pour la sécurité et des dommages aux infrastructures » que représentent les exactions commises sur le territoire.
Un moyen de « sauvegarder les emplois »
Alors qu’aucune reprise de l’activité semble envisageable prochainement, cette décision « difficile mais nécessaire » doit permettre de « sauvegarder les emplois face aux difficultés majeures rencontrées actuellement et de permettre aux salariés qui auraient un arrêt total ou partiel de leurs activités de pouvoir bénéficier d’une indemnité spécifique », explique la direction, qui refuse toutefois de communiquer sur le nombre de salariés concernés. « Nous sommes pleinement conscients de l’impact de cette décision sur nos employés et leurs familles. »
Il y a dix jours, Prony Resources avait pris une première mesure d’urgence en déclenchant son plan particulier d’intervention (PPI) pour renforcer la sécurité du complexe industriel afin d’assurer la sécurité des employés et l’intégrité des infrastructures.
Baptiste Gouret pour Les Nouvelles Calédoniennes