Chaque année, le Centre d’Apiculture de Nouvelle-Calédonie fait parvenir un ensemble d’échantillons de miels calédoniens au Centre Apicole de Recherche et d’Information (CARI) en Belgique, qui en analyse ses spécificités. Pour la première fois en 2022, ces échantillons seront également transmis à un laboratoire en Slovaquie, qui observera leurs potentiels curatifs. Focus grâce au reportage de nos confrères de CALEDONIA.

Le miel calédonien suscite de plus en plus d’intérêt, sur le territoire comme à l’international. Plusieurs productions locales ont déjà été distinguées par des prix prestigieux, récompense du travail de qualité des apiculteurs du territoire qui profite de conditions propices à la filière en raison de son insularité, ses conditions météorologiques, ou encore sa grande diversité végétale.

Chaque année, les producteurs calédoniens font parvenir des échantillons de leur production au Centre d’Apiculture de Nouvelle-Calédonie, qui s’occupe alors de les référencer, mais aussi de jouer un rôle d’intermédiaire en transmettant à nouveaux échantillons vers le Centre Apicole de Recherche et d’Information (CARI) en Belgique pour des études détaillées. Ce dernier pratique des analyses physico-pollinique, qui permettent de détailler la composition et les spécificités des miels concernés, mais également de mieux connaître les effets des synergies avec la végétation locale.

Pour cette année 2022, une nouvelle étape est franchie pour le miel calédonien, qui enverra également des échantillons à un laboratoire slovaque, spécialisé dans l’analyse de l’activité biologique du miel, afin de déterminer son potentiel thérapeutique. Si l’utilisation du miel pour ses vertus cicatrisantes est connue et pratiquée depuis l’Antiquité, son efficacité avérée est toujours plébiscitée aujourd’hui. De nombreux établissements de soin font encore appel à cette pratique millénaire qui, dans certains cas de figure, s’avère plus efficace que des produits antiseptiques. 

Pour cette première expérience d’exportation vers la Slovaquie, une trentaine de producteurs calédoniens ont répondu à l’appel en faisant parvenir leurs échantillons. 

Damien Chaillot