EXCLU. Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : Les délégations calédoniennes attendues à Paris du 4 au 8 septembre

EXCLU. Avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : Les délégations calédoniennes attendues à Paris du 4 au 8 septembre

Selon nos informations, les délégations politiques calédoniennes sont attendues à Paris du 4 au 8 septembre, afin de poursuivre les discussions sur l’avenir institutionnel de l’archipel autour d’Élisabeth Borne.

Fin juin devant le Sénat, la Première ministre avait annoncé une invitation aux délégations politiques calédoniennes fin août à Paris, répondant alors à une question du sénateur de l’archipel Pierre Frogier (LR) sur le corps électoral. Selon nos informations, le rendez-vous aurait donc lieu du 4 au 8 septembre.

Parmi les sujets qui pourraient être évoqués : l’épineuse question du corps électoral, gelé, avant les élections provinciales et qui doit être soumis à une modification constitutionnelle. Pour l’heure, aucune solution consensuelle n’a émergé, les non indépendantistes étant favorables à son ouverture au contraire des indépendantistes, défendant farouchement le maintien du gel, bien que certains partis ont fait un pas en avant en évoquant un nombre d'années requises avant une inscription sur les listes électorales calédoniennes.

« À court terme il faut avancer sur le dégel du corps électoral », avait déclaré Emmanuel Macron à Nouméa en juillet dernier. « Je souhaite une révision de la constitution début 2024. Je vous demande d'engager un travail pour faire advenir une citoyenneté pleine et entière fondée sur un contrat social fait de devoirs et de droits, pas juste fondée sur une inscription à la liste électorale » a-t-il expliqué, en prévenant qu’il ne sera « pas question de revenir sur les acquis ».

Lors de sa visite sur l’archipel, le chef de l’État avait aussi tenté de réunir les partenaires politiques calédoniens lors d’une « réunion de travail avec les parties prenantes aux négociations sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ». Une invitation qui avait été déclinée par l’Union calédonienne, aile dure du FLNKS, estimant que le FLNKS n'avait pas accepté le principe de négociations tripartites sur le futur statut institutionnel du territoire.