Le gouvernement de la Polynésie française a engagé un partenariat avec l’Université de la Collectivité « afin d’organiser un challenge destiné à tester les technologies houlomotrices, au moment de l’épreuve de surf des JO de 2024 », a-t-on appris dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Un soutien de la BCI a été par ailleurs sollicité pour compléter le financement du projet, a également indiqué le gouvernement polynésien. « Lors de ce challenge, il sera proposé aux fabricants de machines houlomotrices d’installer des prototypes en mer pour évaluer leurs performances énergétiques, environnementales et économiques. Cette initiative permettra d’identifier la technologie la plus adaptée à la Polynésie française et, plus généralement, aux territoires insulaires ».
Le gouvernement de la Collectivité d’Outre-mer rappelle que « les énergies marines présentent, pour la Polynésie française, un potentiel considérable de diversification de sa production d’électricité ». « En ce sens, elles pourraient constituer une alternative aux énergies fossiles de nature permettant ainsi de contribuer à l’atteinte des objectifs du Plan de Transition énergétique », poursuit-on.
Après le SWAC, système de climatisation par les eaux en profondeur installé à l’Hôpital de la Polynésie, l’exécutif local estime que « d’autres pistes méritent d’être investies ». « C’est notamment le cas de l’énergie houlomotrice, qui permet de générer de l’électricité grâce à l’énergie de la houle ».