Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en Polynésie, le vice-recteur et Général de corps d’armée, également directeur du Service National et de la Jeunesse, ont signé une convention visant à « à permettre la poursuite ou la reprise d’études afin de lutter contre l’illettrisme et le décrochage scolaire ».
« Démarche novatrice et inclusive » selon le gouvernement polynésien, cette convention, signée par Ronny Teriipaia, Thierry Terret et Pierre-Joseph Givre, a plus précisément pour but de mettre en place des « parcours personnalisés, adaptés et destinés à permettre la poursuite ou la reprise d’études afin de lutter contre l’illettrisme et le décrochage scolaire, et par voie de conséquence favoriser la persévérance scolaire, le tout s’inscrivant dans une dynamique partenariale État-Pays ».
« Les jeunes convoqués aux journées défense et citoyenneté (JDC) par le Centre du service national et de la jeunesse de la Polynésie française, détectés soit en situation de suspicion d’illettrisme, soit en situation de décrochage scolaire, se verront désormais proposer par les différentes parties signataires, dans les délais les plus courts possibles, une aide personnalisée et adaptée à leurs besoins » poursuit un communiqué du gouvernement local. Ces élèves pourront bénéficier, soit d’un accompagnement spécifique destiné à les orienter vers les dispositifs d’insertion professionnelle en vigueur, soit de formations adaptées à leurs différences, ajoute-t-on.
« La conclusion de cette convention tripartite concourt à lutte contre le décrochage scolaire, fléau mondial qui n’épargne aucun Pays » assure encore le gouvernement polynésien, qui liste plusieurs facteurs pouvant entraîner le décrochage : difficultés au sein du foyer familial, de difficultés économiques ou encore des difficultés personnelles, telles que des troubles des apprentissages ou des troubles de santé mentale. « Les élèves peuvent également rencontrer des difficultés dans l’adaptation au cadre scolaire ou un désintéressement total aux études ».
Pour le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en Polynésie, cette convention est « un pas important dans la prise en charge des élèves de notre Fenua en leur donnant des moyens supplémentaires et adaptés pour se construire un meilleur avenir ».