En déplacement sur l’atoll de Rangiroa, dans l’archipel des Tuamotu, le président de la Polynésie française a assisté samedi soir à une présentation d’un projet aquacole « pour le marché local et l’export, de manière pérenne et dans un concept de développement durable ».

Le projet, mené par la Société Océan Product de Georges Moarii et s’appuie sur une étude de l’ONG The Nature Conservancy (TNC), a pour but « de pêcher les poissons O'eo ( bec de canne) qui sont de taille supérieure à 45 cm, élevés dans des parcs à poisson dont les matériaux et le concept se veulent respectueux du lagon et d’une exploitation facile », explique un communiqué du gouvernement local qui assure vouloir « mettre en place une mesure de gestion pérenne et responsable des ressources lagonaires ».

Toujours dans le cadre de ce déplacement, les chercheurs de l’ONG et un membre du ministère de la Culture et de l’Environnement en charge des ressources marines ont visité le centre des métiers de la nacre et de la perliculture « Jean Domard » de Rangiroa. Ce centre va démarrer une formation de greffeurs de perle mi-octobre, ainsi qu'une formation au certificat de pilote lagonaire. « L’objectif est de renforcer la vocation de ce centre et de pouvoir y héberger également un pôle d'innovation et de démonstration dans le domaine de l'aquaculture », indique encore le gouvernement local.

« Ce développement orienté vers la mer serait un plus incontestable pour cet atoll, le plus grand de Polynésie française, qui est sur le chemin du développement économique, notamment touristique, en permettant ainsi une diversification tournée vers l’économie bleue, accompagnée de formations adaptées et créatrices d’emplois durables » conclu le communiqué.