Élus, services de l’État, forces de sécurité et associations se sont réunis le 30 juillet pour lancer le Plan intercommunal de sauvegarde du Grand Nord. Objectif : coordonner la gestion des crises et renforcer la résilience d’un territoire exposé aux aléas climatiques et aux défis environnementaux. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.

La Communauté d’agglomération du Grand Nord a engagé une étape décisive dans la préparation face aux crises environnementales et climatiques.

Les élus, représentants de l’État, forces de sécurité, associations agréées de sécurité civile, Association des maires de France et divers acteurs locaux se sont réunis afin de poser les bases du futur Plan intercommunal de sauvegarde (PICS). Cet outil, rendu obligatoire par la loi mais encore en cours de construction sur de nombreux territoires, vise à coordonner la gestion des situations de crise à l’échelle de plusieurs communes.

La rencontre a permis de présenter le cadre général du PICS et de rappeler les enseignements tirés du cyclone Chido, dont les dégâts ont mis en lumière la vulnérabilité du territoire. Le retour d’expérience a servi de point de départ pour engager un travail collectif sur les dispositifs de sauvegarde.

Les discussions ont notamment porté sur la nécessité d’adapter les plans de crise aux réalités locales, qu’il s’agisse des risques naturels comme les inondations, les glissements de terrain ou les incendies, ou encore des enjeux liés aux infrastructures essentielles.

Au-delà de l’obligation réglementaire, l’enjeu pour le Grand Nord est de structurer une réponse coordonnée face à des phénomènes dont la fréquence et l’intensité tendent à s’accentuer. L’isolement de certaines zones, la forte croissance démographique et la pression sur les réseaux de transport et d’approvisionnement rendent indispensable une anticipation fine.

L’objectif du PICS est précisément de renforcer cette résilience collective : identifier les moyens humains et matériels disponibles, organiser leur mobilisation, clarifier les rôles de chaque acteur et assurer la continuité des services vitaux.

Les prochains mois seront consacrés à la mise en place de groupes de travail et d’ateliers afin d’actualiser les dispositifs communaux existants. Cette démarche participative doit aboutir à un document opérationnel partagé, capable de guider les élus et les services en cas de crise majeure.

Pour les habitants du Grand Nord, cela signifie la promesse d’une protection accrue et d’une meilleure réactivité lorsque surviendront de nouveaux aléas. Cette réunion marque le lancement d’un chantier stratégique, à la croisée de la prévention et de la solidarité territoriale.

Anthony Maltret pour France Mayotte Matin