Europe : La consultation citoyenne a pris place à Mayotte pour faire évoluer l'Europe

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Europe : La consultation citoyenne a pris place à Mayotte pour faire évoluer l'Europe

Quel changement souhaitez-vous pour l’Europe ? C’est la question qui a été posée à 25 citoyens mahorais dans le cadre de la grande consultation citoyenne lancée le 9 mai dernier par le Président de la République. 3 jours d’échanges et de propositions qui seront remontées à Paris.  Retour sur cette consultation avec notre partenaire France Mayotte Matin.

 

«Quel est leur constat aujourd’hui du fonctionnement de l’Europe? De ce qu’ils en attendent de ce qu’ils n’y trouvent pas et de ce qu’ils aimeraient y trouver dans les années à venir. Voilà ce qui est attendu de cette consultation citoyenne. » C’est avec ces quelques mots que Yves-Marie Renaud, le secrétaire général pour les affaires régionales de Mayotte (SGAR) explique l’objet de ce travail lancé en mai dernier en France mais également dans toute l’Europe. Les participants chargés de faire des propositions pour bâtir l’Europe de demain ont été tirés au sort. 

À Mayotte, ils sont âgés de 18 à 63 ans, originaires des quatre coins de l’île et issus de différents milieux sociaux. Ils se sont retrouvés vendredi dernier au rectorat pour 3 jours de conférence.

Kaldia, la benjamine des participants, n’a pas hésité une seconde pour prendre part à cette consultation. Car pour elle, « l’Europe c’est la France et la France c’est Mayotte. » Un peu plus loin, Anli, technicien en finances vivant à Chiconi, attend beaucoup de l’Europe en matière « d’infrastructures et d’investissements ». Puis il y a ceux qui se font plus critiques et qui s’impatientent sur les résultats. C’est le cas de Annati. Venue d’Acoua et employée dans l’Éducation Nationale, elle aimerait que « le développement qu’on voit dans d’autres régions se voient aussi chez nous. »

Comme Annati, Anli et Kaldia, 830 citoyens ont été tirés au sort dans tout le pays. Chacune des 18 régions de métropole et des outre-mer va faire remonter les avis et les propositions des participants au niveau national. Si toutes ne seront pas retenues, certaines pourraient alimenter les projets futurs, notamment lors de la présidence française du conseil de l’Union Européenne, qui débute le 1er janvier 2022.