La Région Réunion et les intercommunalités de l’île (CASUD, CINOR, CIREST, CIVIS et TCO), en présence de l’État, de la Commission nationale du débat public et d’Île de La Réunion Mobilités, ont signé ce vendredi 29 août 2025 la feuille de route partenariale des mobilités

Ce document est l’aboutissement des États généraux des mobilités, qui avaient rassemblé près de 11 000 contributions citoyennes et donné lieu à 180 propositions. Il vise à définir un cadre commun d’action en matière de déplacements sur le territoire.

Parmi les principales orientations figurent : la mise en place d’une vision partagée entre les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) ; la recherche d’une meilleure coordination des actions et des financements ; la création d’une gouvernance commune pour la mise en œuvre des projets.

La feuille de route prévoit des réalisations à court, moyen et long terme. Le projet ferroviaire « Réunion Express », une ligne de 140 km reliant Saint-Benoît à Saint-Joseph en passant par Saint-Denis et Saint-Pierre, en constitue l’axe structurant. Autour de ce futur réseau, les partenaires annoncent le renforcement des transports collectifs existants, la création de pôles d’échanges multimodaux et le développement des mobilités douces.

Pour assurer le suivi, plusieurs outils sont prévus : un Plan régional des mobilités, en articulation avec les plans intercommunaux ; une démarche de labellisation « Service Express Régional Métropolitain » (SERM), visant à obtenir un appui technique et financier spécifique de l’État ; la création d’une Société locale des grands projets, qui pilotera notamment le développement du futur réseau ferroviaire. Un groupement d’intérêt public (GIP) doit être constitué dès cette année pour en préparer la mise en place.

Pour Huguette Bello, Présidente de la Région Réunion : « Aujourd’hui, avec cette Feuille de route, nous passons à l’action. Et surtout, nous changeons collectivement d’échelle. Les projets sont là. Le train, plébiscité par les citoyens, devient le levier structurant d’un changement en profondeur. Il ne s’agit plus d’intentions, mais d’une volonté ferme, partagée et coordonnée, de faire émerger des solutions concrètes à court, moyen et long terme ».

Damien CHAILLOT