Le président de Chambres d’agriculture de France est à La Réunion depuis dimanche pour évaluer les conséquences du cyclone Garance sur l’agriculture locale. Accompagné par Olivier Fontaine, président récemment élu de la Chambre d’agriculture de La Réunion, il a constaté l’ampleur des dommages et échangé avec les agriculteurs fortement touchés.

Le cyclone Garance, qui frappe l’île après une année 2024 marquée par le cyclone Belal et une longue sécheresse, a causé de lourds dégâts aux cultures et aux élevages : Canne à sucre : les surfaces sont fortement endommagées, ce qui impactera la production sucrière, un secteur clé de l’économie réunionnaise. Bananeraies : les plantations ont été détruites, repoussant la production d’une année. Cultures sous serre : les infrastructures ont subi des destructions, notamment celles destinées à la production de tomates. Élevages : des bâtiments ont été endommagés, certains élevages de volailles ont été décimés et les coupures d’électricité menacent les animaux survivants. Production de litchis : les arbres ont été gravement touchés, compromettant la production pour plusieurs années.

Un appel à un soutien rapide

Face à cette situation, Sébastien Windsor a réitéré le soutien des Chambres d’agriculture et a appelé à une mobilisation rapide des autorités pour aider les agriculteurs à se relever. Les producteurs ont notamment fait part de leur inquiétude concernant la lenteur des indemnisations, certaines aides liées au cyclone Belal de 2024 n’ayant toujours pas été versées. 

Ils réclament également un appui logistique et financier pour remettre leurs exploitations en état. « A situation hors normes, accompagnement hors normes. Il est impératif que l’État et les collectivités se mobilisent rapidement pour accompagner les agriculteurs réunionnais. Les pertes sont considérables, et sans soutien fort et rapide, c’est l’avenir de ces hommes et de ces femmes qui travaillent sans compter pour le développement de ce département qui est en jeu. Au-delà c’est aussi l’avenir de filières, et d’emplois dont ce territoire a tant besoin. »  a déclaré Sébastien Windsor, soulignant la nécessité d’un soutien rapide pour préserver l’avenir du secteur agricole réunionnais. 

Damien Chaillot