Le Conseil international de coordination du programme sur l’Homme et la biosphère (CIC-MAB) de l’UNESCO a approuvé les 27 et 28 octobre, l’inscription de l’île de Mohéli aux Comores comme réserve de biosphère de l’UNESCO.
L’Île de Mohéli fait partie des 25 nouveaux sites classés comme réserve de biosphère de l’UNESCO. Le programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a ainsi noté que « l’île de Mohéli, particulièrement bien préservé, comprend une exceptionnelle biodiversité d’importance régionale et mondiale, des taux d’endémisme étant particulièrement élevés parmi les différents groupes de flore et de faune, aussi bien terrestres que marins».
Les réserves de biosphère de l’UNESCO s’efforcent de réconcilier l’activité humaine avec la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité. Elles constituent des éléments centraux du travail de recherche et de sensibilisation de l’UNESCO visant à promouvoir des pratiques de développement durable innovantes. Il s’agit aussi de combattre la perte de la biodiversité en soutenant la compréhension, la valorisation et la sauvegarde de l’environnement de vie par les collectivités et les États membres. On compte désormais 714 réserves au sein du Réseau mondial des réserves de biosphère.