Le tout début de l’année 2024 sera d’ores-et-déjà marquée à La Réunion par une série d’attaques informatiques, touchant la société Colipays ou encore la Mairie de Saint-Philippe. Face à ce constat, l’Observatoire de la Cybersécurité de l’Océan Indien (OCOI) appelle les organisations de tout type à prendre des mesures préventives.
Des failles de sécurité informatiques, révélées par les différentes cyberattaques à La Réunion qui ont touché différents organismes, c’est le constat de l’OCOI en ce début d’année 2024.
L’occasion pour l’Observatoire d’apporter son soutien aux structures touchées, mais aussi de rappeler des « bonnes pratiques fondamentales », et « la nécessité, pour chaque organisation, de renforcer sa cybersécurité », soulignant qu’aujourd’hui, « aucune entité, quelle que soit sa taille, ne peut ignorer les risques grandissants qui pèsent sur la sécurité de ses données ».
Ainsi, l’OCOI préconise un bilan de sécurité axé sur trois étapes clés. La première, un audit de Sécurité, en réalisant rapidement et régulièrement des audits de sécurité pour évaluer la robustesse des systèmes informatiques, vérifier les services exposés et identifier d’éventuelles vulnérabilités. L’OCOI rappelle à ce sujet que dans l’’Océan Indien, de nombreuses organisations spécialisées en cybersécurité peuvent accompagner sur ce type de service.
La seconde, la sensibilisation des Employés, par la formation des équipes à la reconnaissance des signaux d’alerte, et l’adoption de pratiques de sécurité au quotidien. « Une équipe bien informée constitue une première ligne de défense essentielle », affirme l’OCOI.
Enfin, troisième axe, la réalisation sauvegardes régulières et de tests, pour assurer la disponibilité des données, mais aussi les externaliser.
L’Observatoire de la Cybersécurité de l’Océan Indien rappelle également que l’organisme reste à disposition pour tout échange, conseil ou soutien nécessaire et invite les entreprises et organisations qui le souhaitent à rejoindre la Communauté de l’OCOI afin d’avoir accès à des ressources, des retours d’expérience et de la veille active.
Damien CHAILLOT