Sargasses en Guadeloupe : un barrage expérimental bientôt installé à Capesterre à Marie-Galante

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Sargasses en Guadeloupe : un barrage expérimental bientôt installé à Capesterre à Marie-Galante

Le barrage expérimental anti-sargasses sera installé ce mardi 1er août dans la commune à Capesterre de Marie-Galante. Ce barrage a été présenté ce mercredi 26 juillet au préfet et au président de Région, au président du Département et au maire de la commune Jean-Claude Maes. Précisions avec notre partenaire RCI Guadeloupe.

 

Cela faisait partie des dossiers importants abordés lors de la visite à Marie-Galante de la délégation des institutionnels de ce mercredi : la Lutte contre les sargasses. Le barrage qui sera installé le 1er août à Capesterre de Marie-Galante a été présenté à cette délégation.

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Il s’agit d’un barrage expérimental. Le modèle de barrage choisi a déjà été testé en Martinique. 300 mètres de linéaires seront posés au niveau du boulevard maritime et 400 mètres au niveau de la plage de Petite Anse pour un coût estimé à 375 000 euros. Le préfet de région Xavier Lefort : « C'est l'État qui déploie le barrage. Même si Monsieur Maes, le maire de Capesterre déploie beaucoup d'énergie, beaucoup de moyens et beaucoup de volonté pour ramasser les sargasses, c'est des dispositifs qui demandent un coût d'entretien. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a mis un barrage, on n'a pas résolu le problème. On est en mer. La mer est un environnement hostile, un environnement compliqué.»

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Pendant un an, l'État gère la maîtrise d'ouvrage mais l'entretien devrait être confié au maire de Capesterre. Le préfet de région Xavier Lefort : «Allons pas à pas. Déjà, en installant le barrage, on est à titre expérimentale. Oui, il y a un sujet d'entretien, donc il va falloir qu'on retrouve les moyens de financement l'année prochaine, les années suivantes, avec les collectivités pour entretenir ces barrages.

Ce qui n’enlève pas l’inquiétude du maire de Capesterre, Jean-Claude Maes : «On a évalué une certaine somme, mais c'est vrai, c'est toujours du fonctionnement. Moi, quand je dépense, c'est sur un petit budget de 4 millions, c'est énorme. Moi, ce qui m'intéresse vraiment dans la finalité, c'est faire l'enrochement. Au moins, on fait une seule grosse dépense en investissement, après, on sera tranquilles. Comme c'est un barrage déviant expérimental, on ne sait pas comment ça va réagir, mais ça veut dire que si ça se stocke derrière le filet, automatiquement, il faut avoir des engins nautiques pour les ramasser. Les ramasser en plus des camions pour les transporter et aussi de stockage. Ça, c'est un coût.»

Par Naiza Rippon et RCI Guadeloupe