Rentrée scolaire en Martinique : L'enseignement et les filières agricoles mis à l'honneur par le préfet Etienne Desplanques

© RCI Martinique

Rentrée scolaire en Martinique : L'enseignement et les filières agricoles mis à l'honneur par le préfet Etienne Desplanques

Le LEGTA de Croix Rivail à Ducos et le LPA de Four à Chaux au Robert ont reçu la visite du préfet de Martinique ce mardi 2 septembre. Le préfet Etienne Desplanques a souhaité mettre un coup de projecteur sur l’enseignement agricole, qui accueille plus de 500 étudiants et apprentis. Détails avec notre partenaire RCI Martinique.

Pas moins de cinq cents élèves et étudiants font leur rentrée dans l’enseignement agricole en Martinique dans cinq établissements, dont deux publics.

Ce mardi 2 septembre, le LEGTA de Croix Rivail, à Bois Rouge, à Ducos et le LPA de Four à chaux au Robert ont reçu la visite du préfet de Martinique, Etienne Desplanques. Il était accompagné de Jean-Rémi Duprat, le directeur de la DAAF (Direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt). Ils se sont d’abord rendus au LPA du Robert, qui reçoit 250 jeunes de la 3ème jusqu’à la licence.

Au programme, accueil des élèves et échanges avec les jeunes de BTS Bioqualim (qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire). Ils ont témoigné de leurs découvertes lors des stages effectués en Europe dans le cadre des rendez-vous Erasmus Days. Le directeur de l’établissement Vincent Ripoche a présenté les différentes missions, filières, ateliers, projets et ambitions du lycée pour former les futurs salariés du secteur.

« De belles perspectives de carrière »

Le préfet de Martinique a salué l’engagement de l’ensemble de la communauté éducative, il a rappelé les spécificités de la filière agricole et les débouchés nombreux et variés. « Pour beaucoup, on pense que l'enseignement agricole, c'est apprendre à devenir agriculteur. C'est vrai, mais ce n'est pas que ça. On y apprend aussi à travailler dans l'industrie agroalimentaire, qui a beaucoup de besoins, dans la cosmétique, dans l'aide à la personne, dans l'environnement, dans les paysages. Il y a des parcours extrêmement diversifiés et avec de belles perspectives de carrière, avec aussi des métiers qui paient bien à la sortie. Je constate d'ailleurs que certains ont fait de si beaux parcours qu’ils sont devenus chefs d'entreprises. D'autres sont allés plus loin, ils sont devenus ingénieurs, voire vétérinaire. C'est ça que permet l'enseignement agricole. On attire des jeunes qui souvent se posent des questions, sont déterminés, ils ont une envie. Ils vont apprendre ici de vrais métiers et faire en quelque sorte l'autonomie alimentaire de demain. Ce qu'on n'a pas forcément réussi, nous, nos générations. Mais eux, ils ont l'envie de le faire, ils ont le talent pour.»

Parmi les enjeux majeurs de la filière agricole, l’innovation et renouvellement des générations.

« Des métiers et de l’emploi »

Jean-Rémi Duprat, directeur de la DAAF, insiste sur les perspectives en termes d’emploi. « Les filières agricoles et agroalimentaires en Martinique, ce sont déjà des métiers et de l'emploi. Il faut redire aux jeunes qu'au bout, il y a des emplois et qu'il y a beaucoup d'entreprises qui cherchent. C'est aussi une issue, pour moi, inéluctable pour la Martinique demain. Mieux se nourrir, mieux comprendre nos relations avec le vivant, avec l'environnement. Aujourd'hui, les établissements fourmillent de projets. C'est bien là ce qu'on a voulu essayer de vous montrer. Ils proposent un panel de formations qui vont de la production, au service, au paysage, à la transformation des produits alimentaires. Cela remplit tout un tas de fonctions. L'idée, c'est quand même l'insertion dans le marché de l'emploi, je le rappelle. Donc aujourd'hui, les établissements qui sont maintenus, qui consolident leurs effectifs, répondent vraiment à la demande des étudiants. Je vous encourage à venir voir sur place et sur les sites internet des lycées parce qu'il y a plein de choses très belles qui sont faites en Martinique.»

Par RCI Martinique