Renouvellement du partenariat entre le Cluster Maritime Français, le CNES et le GICAN pour l'intégration des solutions spatiales dans les activités maritimes

©ESA (Illustration)

Renouvellement du partenariat entre le Cluster Maritime Français, le CNES et le GICAN pour l'intégration des solutions spatiales dans les activités maritimes

Le 2 octobre 2024, lors d'un événement de networking organisé par le Cluster Maritime Français (CMF), la convention de coopération entre le CMF, le Centre National d'Études Spatiales (CNES) et le Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (GICAN) a été renouvelée. Ce partenariat, signé par Philippe Baptiste, président du CNES, Philippe Berterottière, vice-président du GICAN, et Nathalie Mercier-Perrin, présidente exécutive du CMF, vise à poursuivre l'intégration des technologies spatiales dans les activités du secteur maritime.

L'objectif principal de cette collaboration est de renforcer l'usage des solutions spatiales pour améliorer la performance, l'innovation et la durabilité des opérations maritimes. Ces technologies offrent des avantages stratégiques, en particulier dans les domaines des télécommunications, de la navigation, de l'énergie et de la surveillance maritime.

Les apports des solutions spatiales au secteur maritime

Télécommunications par satellite : Les solutions spatiales, telles que celles proposées par des opérateurs comme Starlink et OneWeb, jouent un rôle clé dans la navigation maritime, que ce soit pour les communications à bord, la gestion à distance des navires ou encore le suivi en temps réel. Elles permettent également d'optimiser les itinéraires maritimes en s'appuyant sur des données d'observation de la Terre, ce qui contribue à réduire la consommation d'énergie et à soutenir la décarbonation du transport maritime. 

Navigation autonome et géolocalisation : Les technologies spatiales sont essentielles pour le développement des navires autonomes et des drones de surface, grâce à des systèmes de géolocalisation satellitaire. Ces innovations marquent une étape importante dans l'évolution du secteur maritime vers une plus grande automatisation. 

Énergies marines renouvelables : Les données satellites permettent de cartographier les vents et courants marins, facilitant ainsi l'implantation de parcs éoliens offshore et d'autres dispositifs d'énergies marines renouvelables (EMR), optimisant leur production et leur déploiement. 

Surveillance des infrastructures et activités maritimes : Les technologies spatiales jouent un rôle crucial dans la surveillance des ports et des zones côtières, notamment en matière de détection d'activités illicites comme la pêche non réglementée. Elles renforcent également la sécurité maritime via l'amélioration des systèmes de suivi comme l'AIS (Système d'Identification Automatique). 

Suivi environnemental : Les satellites permettent de surveiller les écosystèmes côtiers et d’évaluer l'impact du changement climatique sur les zones littorales, contribuant ainsi à la préservation et à la gestion durable des ressources marines.

Une coopération renouvelée pour trois ans

Ce partenariat, qui existe depuis plusieurs années, a été renouvelé pour une période de trois ans. Il représente un levier stratégique pour l'innovation et le développement durable dans le secteur maritime, tout en favorisant l'intégration croissante des technologies spatiales au service de l'économie bleue. Ce renouvellement reflète l’engagement des trois organisations à soutenir la modernisation et la compétitivité du secteur maritime français en tirant parti des avancées technologiques offertes par le spatial. 

Damien Chaillot