La nouvelle secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté, Sonia Backès, rattachée au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, a officiellement pris ses fonctions ce lundi à Paris. Dans son discours, elle rappelle le processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie, où « l’on discute de ce qu’être Français signifie ».
« C’est un immense honneur pour moi d’être nommée secrétaire d’État en charge de la Citoyenneté » a débuté la présidente de la province Sud calédonienne, figure éminente de la droite non indépendantiste locale. Ce lundi, Sonia Backès, engagée dans les campagnes présidentielle et législatives pour Emmanuel Macron et sa majorité, est devenue la première calédonienne à intégrer un gouvernement d’État.
« Mes premières pensées vont à la Nouvelle-Calédonie » a ajouté Sonia Backès, pour qui « la citoyenneté n’est pas un mot vague que l’on galvaude au gré des actualités ». Rappelant « le processus d’autodétermination » en Nouvelle-Calédonie, où « l’on discute de ce qu’être Français signifie », Sonia Backès s’est dite « consciente de la lourde tâche qui m’incombe », épinglant « la radicalisation », la « désinformation », la « montée des séparatismes » et les « phénomènes sectaires » comme autant de « sujets qui mettent en péril notre modèle de société ».
« Je vais œuvrer à défendre notre citoyenneté face à ces menaces plurielles » a-t-elle assuré, estimant que « la jeunesse est la meilleure réponse à ces dérives ». « La jeunesse française est exceptionnelle de diversité et de talents, elle recèle en elle les solutions pour pérenniser ce lien social entre chaque citoyen et avec l’État ».
