Orlane Kanor est appelée pour la soixantième fois en équipe de France. Attendue par les supporteurs, pour retourner les situations, elle a effectué ses débuts dans des clubs de la Guadeloupe. Elle connaît parfaitement le haut niveau. Elle se méfie aussi de l’équipe de l’Angola et s’est confiée à Outremers 360.
Elle a d’abord joué dans le club de l'Intrépide de Sainte-Anne, mais sa maturité a poussé le club de Zayen de Morne-à-l’eau à la recruter chez les séniors. Âgée de 27 ans, elle impressionne par sa technique et sa progression. Elle sait aussi qu’elle est attendue pour ses JO. « Je ne sais pas si on m’attend, mais ça me fait du bien de participer aux jeux olympiques».
En 2015, elle découvre l’Est de la France et c’est à Metz qu’elle s’installe, pour effectuer ses grands débuts dans le championnat national et y reste jusqu'en 2022. Elle poursuit sa carrière aujourd’hui plus à l’Est, mais de l’Europe, à Bucarest, en Roumanie. Elle s’inscrit dans la lignée de ces grands sportifs Guadeloupéens surdoués. «J’ai commencé en Guadeloupe. C’est la Guadeloupe qui m’a permise d’être ici aujourd’hui. J’ai passé mes premières années là-bas, j’ai fait les pôles. J’ai commencé à l’Intrépide, après je suis partie à Zayen-la, en séniors, des clubs qui m'ont fait évoluer» .
Championne du monde en 2017 avec l’équipe de France. Elle décroche aussi le titre de championne d’Europe en 2018, avec les bleues et elle sait qu’elle est attendue à tous les grands rendez-vous internationaux, car le talent est là. « Je ne sais pas si je suis l’une des meilleures joueuses, mais je donnerai le meilleur de moi-même, à chaque match, à chaque entraînement, pour pouvoir accompagner mon équipe, qu’on puisse faire le meilleur des résultats».
Avec le staff technique et l'indéboulonnable sélectionneur Olivier Krumbholz, l’équipe de France a étudié son groupe B, où elle retrouve les Pays-bas, l’Espagne, mais aussi cette redoutable équipe africaine de l’Angola. « L'Angola est une très bonne sélection, qui nous a mis en difficulté lors des derniers championnats du monde. C’est une très bonne équipe».
Enfin elle pense bien entendu aux Outre mer, même si elle est basée en Guadeloupe, elle connaît bien Marie-Galante ou elle a des parents qui résident, notamment la famille Besry et sa soeur y est originaire. Comme les autres joueuses de l’équipe de France, Orlane est déjà dans sa bulle des JO. A suivre France / Pays-bas le dimanche 28 juillet, 21 H, à l’Arena Paris Sud.
Par José Douglas
