La première assemblée générale constitutive du GIP (Groupement d’Intérêt Public) Sargasses s’est tenue ce mardi 25 avril à l’Espace régional du Raizet. Au cours de cette assemblée, Loïc Tonton, maire de la Désirade, a été élu à l'unanimité à la tête de cette structure. Détails avec notre partenaire RCI Guadeloupe.
Près de quatre mois après la création de ce groupement d'intérêt Sargasses, la gouvernance de cette structure est désormais connue. C'est Loïc Tonton, maire de l'île de la Désirade régulièrement sujette aux échouements de sargasse, qui en assurera la présidence. Il a été élu à l'unanimité, ce mardi 25 avril en présence des représentants de l'Etat, de la Région, du Département ainsi de la CCI des Iles de Guadeloupe. « Je me réjouis surtout que l’on puisse avancer pour pouvoir vraiment se battre contre ces sargasses pour toute la population guadeloupéenne. Nous n’avons plus le temps de tergiverser. A travers le SARGIP, l’État sera à nos côtés et nous avons voté pour qu’il soit à 80% des financements aux côtés des institutions de Guadeloupe», a précisé Loïc Tonton au micro de notre partenaire. Dans sa tâche, Loic Tonton sera accompagné de Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre-Belle-Eau qui occupera la fonction de vice-président du GIP.
Le SARGIP, ce groupement d'intérêt public a été acté en janvier 2023 par la signature d'une convention entre la Région, le Département, la CCI-IG (Chambre de Commerce et de l'Industrie des Îles de Guadeloupe) et l’État.
Des stratégies de lutte collectives
Cet organisme vise à élaborer les stratégies de lutte contre les sargasses, coordonner toutes les actions publiques de mise en oeuvre des opérations de prévention, de ramassage ; de stockage et de valorisation pour une planification pluriannuelle.
Ce GIP a aussi pour mission d’être l’interlocuteur de l’ensemble des partenaires financiers et institutionnels par une participation aux instances de concertation de décision, d’ingénierie ou d’études, visant à réduire la prégnance des sargasses sur l’activité économique et sociale et également d’en informer la population.
Bruno André , le sous-préfet de Pointe-à-Pitre, se réjouit de ces avancées. « On avait besoin, vu l’ampleur des sargasses, d’une structure qui puisse traiter, fixer les stratégies, orienter toute l’action collaborative que l’on peut avoir avec l’Etat, la Région, le Département et la Chambre de Commerce. C’est le bras armé décisionnel, d’orientation et de suivi et bientôt on aura le syndicat mixte qui regroupera toutes les communes et sera le bras opérationnel de ce GIP».
Par Naïza Rippon et Raïssa Caïro pour RCI Guadeloupe.