Les recommandations du CESE pour la 5ème stratégie de l’Europe pour les RUP

Illustration

Les recommandations du CESE pour la 5ème stratégie de l’Europe pour les RUP

La Commission européenne a souhaité permettre aux différentes parties prenantes de la société civile de contribuer à la cinquième stratégie de l’Union européenne sur les Régions ultrapériphériques. Ainsi, la délégation aux Outre-mer du Conseil économique, social et environnemental a élaboré cette contribution adoptée par le Bureau de l’assemblée le 26 octobre.

« Le CESE salue l’initiative d’une stratégie européenne pour les Régions ultrapériphériques (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte et Saint-Martin) à partager avec les différentes parties prenantes », indique la délégation Outre-mer du CESE dans son document recensant les recommandations faites à la Commission européenne.

Le CESE propose également « que les Pays et territoires d’Outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna), qui ne font pas partie du territoire européen mais bénéficient des fonds européens de développement, fassent aussi l’objet d’une stratégie européenne propre », et « salue le travail effectué par le député européen Stéphane Bijoux : « Vers un renforcement du partenariat avec les régions ultrapériphériques de l’Union » (rapport du Parlement européen du 20 juillet 2021), qui pose un constat très exhaustif ».

Sur ce rapport du député Stéphane Bijoux, les représentants Outre-mer du CESE « souscrit aux grands axes retenus : « consolider les progrès, traiter les fragilités et miser sur les atouts pour placer les RUP au cœur de l’action européenne » ; « investir dans des emplois décents, consolider les solidarités et agir en priorité pour la jeunesse » ; « développer une croissance durable et équitable, déployer une économie verte et bleue et faire émerger de nouveaux métiers en faveur de la neutralité climatique à l’horizon 2050 » ; et « s’adapter aux défis et aux opportunités d’un monde globalisé » ».

Les représentants Outre-mer du CESE appellent donc, dans la 5ème stratégie de l’Union européenne pour les RUP, à « favoriser les transitions vertes et numériques », « mettre l’accent sur la relance dans les RUP » ; « aider les RUP à tirer parti des politiques et des fonds mis en place par l’Union européenne » ; « engager un dialogue étroit avec les RUP et avec les PTOM » ; et « renouveler l’engagement de l’Union européenne à prendre en compte les spécificités des RUP ».

Pour développer ces contributions, la délégation Outre-mer au CESE s’est appuyée sur ses travaux menés au cours de trois mandatures depuis 2010 au CESE, et notamment : Combattre les violences faites aux femmes dans les Outre-mer ; promouvoir le tourisme durable dans les Outre-mer ; Contribution aux Assises des Outre-mer ; Valorisons les langues des Outre-mer pour une meilleure cohésion sociale ; L’accès aux services publics dans les Outre-mer ; Pouvoir d’achat et cohésion sociale dans les Outre-mer : fractures et opportunités ; Plan de relance et déclinaison territoriale dans les Outre-mer.

Toujours dans la thématique des RUP, à noter que de son côté, le CESE Européen a désigné Joël Destom en tant que rapporteur sur avis exploratoire, « les atouts des régions ultra périphériques pour l’Union européenne », inscrit dans le calendrier de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Le calendrier du groupe de travail du CESE Européen indique une consultation large de tous les CESER des RUP espagnoles, françaises et portugaises ainsi que de tous les exécutifs régionaux concernés.