Ce mercredi 7 juin, le Service Militaire Adapté a organisé une journée des partenaires sur le site du centre de formation du service militaire adapté de Périgueux. Objectifs : proposer une immersion dans le quotidien des jeunes volontaires ultramarins de ce centre de formation du SMA et voir de plus près leurs réalités et les formations proposées.

Autour de la thématique dédiée à l'insertion sociale et professionnelle des volontaires, les partenaires du SMA et acteurs de l'emploi et de l'insertion dans les territoires ultramarins ont pu découvrir les missions du centre de formation du SMA de Périgueux mais aussi échanger avec les volontaires poursuivant leurs parcours de formation. « Périgueux est un centre du SMA, le dernier né de la famille du SMA a été créé en 2015 pour répondre à un besoin de qualification des jeunes Ultramarins. Lorsque nous avons commencé la formation professionnelle dans les territoires, nous n'avions pas la capacité d'avoir des poursuites de formation dans certains domaines que nous réalisions. On a créé une structure ici en s'appuyant sur un partenariat étroit avec l'AFPA de Périgueux pour pourvoir des poursuites de formations aux jeunes qui souhaitent avec des titres professionnels», a précisé le Général Peloux commandant le SMA. «Peu de personnes connaissent l'existence de Périgueux qui est « l'appartement-témoin du SMA ici», avec l'ensemble des territoires et départements représentés. C'est un flux de 80 jeunes par an qui viennent en formation professionnelle, encadrés par des cadres issus des régiments du SMA, qui ont une expérience des Outre-mer. C'est aussi une manière de découvrir le SMA en dehors des territoires», indique le Général Peloux.

Au cours de cette journée des partenaires, le Général Peloux commandant le SMA a pu officialiser la création prochaine de la future fondation du SMA. «Nous avons le projet de créer une fondation laquelle abritée par la Fondation agir contre l'expulsion, qui va nous permettre de lever les derniers freins dans l'insertion. Ces jeunes qui ont fait un parcours professionnel au sein du SMA connaissent des freins à l'insertion. Cette fondation va permettre de les accompagner encore mieux après leur passage dans nos régiments. J'estime que c'est le développement ultime du dispositif, un accompagnement au plus près des besoins des territoires et des besoins des stagiaires mais dans le prolongement de notre action pour améliorer nos résultats d'insertion dans les territoires et départements» souligne le Général Peloux commandant le SMA. Cette nouvelle fondation devrait être portée sur les fonds baptismaux le 6 juillet prochain.

Un partenariat "naturel" et "complémentaire"

Une ambition que partage l’association ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Économique), partenaire du SMA depuis 2019. « Il est important pour l'Adie de permettre à tous les talents où qu'ils se trouvent et notamment en Outre-mer, d'avoir une solution d'accompagnement et de financement pour permettre à celles et ceux  qui le souhaitent de créer leur entreprise. Le partenariat avec le SMA est un partenariat naturel car nous avons un partenariat partagé avec des jeunes talents qui ne savent pas toujours comment s'y prendre pour créer leur entreprises pour se lancer ou officialiser leur activités. Dans le cadre de cette collaboration entre le SMA et l'ADI, que nous souhaitons travailler ensemble pour permettre à tous les jeunes d'avoir leur chance en matière d'emploi et de création d'entreprises», précise  ce représentant de l'Adie.

Même constat pour le délégué Outre-mer du Groupe SOS, Maxime Zennou qui souligne le caractère "complémentaire" du partenariat Groupe SOS/SMA. «Cela est très important pour nous qui sommes une organisation de lutte contre l'exclusion présente sur le territoire national et dans les Outre-mer, avec des actions engagées dans l'océan Indien, les  Caraïbes et en Guyane. A chaque occasion, nous rencontrons les RSMA  dans leurs actions finalement conjointes et très complémentaires. Nous prenons en charge les enfants et jusqu'à leur majorité. Et le SMA, si je puis dire, continue le boulot d'une certaine façon. La proximité avec les différents régiments, les cadres, nous a fait prendre conscience de cette complémentarité et de ce que nous pourrions faire ensemble dans ce qui existe déjà et la construction de parcours : orientation au sortir de l'enfance et de l'adolescence vers les métiers et filières que forme le RSMA. Et en sortie de RSMA pour tenter de lever des dispositifs d'accompagnement. C'est tout l'enjeu d'une réunion comme aujourd'hui qui a consisté à rassembler un certain nombre de partenaires et des fidèles du RSMA pour inventer le principe de cette fondation dont il a été question et qui aura vocation à poursuivre le travail du RSMA sur le territoire.»