C’est une première dans l’histoire des deux pays voisins. Jamais un président Français et Surinamais ne s’étaient rencontrés auparavant, indique l’Elysée. C’est désormais chose faite lors d'un tête-à-tête entre Emmanuel Macron et son homologue Chan Santokhi, en marge du troisième sommet des dirigeants de l'Union européenne et de la communauté des Etats de l'Amérique latine et les Caraïbes (CELAC) qui se tient à Bruxelles depuis lundi. Explications avec notre partenaire de Radio Peyi
Les chefs d’Etat se sont félicités de la fixation des frontières en 2021 entre la Guyane et le Suriname séparés par le Maroni. Et puis il était question d’échanger sur les questions de coopérations et surtout de la pêche illégale menée par les tapouilles Surinamaise qui viennent dans les eaux territoriales guyanaises qui exploitent les ressources halieutiques, activités dénoncées depuis de nombreuses années par les pêcheurs Guyanais.
Dans un communiqué le président Santokhi affirme sa priorité de “promouvoir la sécurité et les soins de santé, dans le but d'un développement durable pour les habitants de la zone frontalière”.Dans ce contexte, le Suriname a proposé des groupes de coopération plus étroits dans ce contexte. Chan Santokhi annonce également qu’un pont sur la Maroni a également été discutée “afin d’améliorer la coopération franco-surinamaise avec la Guyane.
Le secteur pétrolier et gazier a aussi été discuté, “nous attendons le directeur du géant français de l'énergie Total dans notre pays cette année”.Enfin concernant la sécurité le président Surinamais s’est dit reconnaissant envers les partenaires français pour “la bonne coopération dans la lutte contre la criminalité” et a suggéré “la mise en place d'une task force”. Il termine par une invitation au président Macron à visiter le Suriname.